Imane Ouchen , Doctorante-chercheuse en sciences économiques et de gestion, et membre du laboratoire (EMO) de l’Université Med I, Oujda, Maroc Bouchra Ouarraoui, Doctorante-chercheuse en sciences économiques et de gestion, et membre du laboratoire (EMO) de l’Université Med I,Oujda, Maroc

Analyse de l’incertitude dans les projets

ABSTRACT:

The uncertainty in project management is inevitable, many managers and project leaders have some difficulties to manage this kind of projects . The approach most often corroded to manage the uncertainties is the management of risks; but it does not cover all types of uncertainties. And despite a schedule and a clearly defined risk management, delays, exceedances of budgets or compromise are not inevitable. The factors influencing the complex projects are many and interact generating the emergence of scenarios hardly predictable. This difficulty to predict, and the uncertainties associated can find their origin in the stakeholders with divergent views on such or such aspect, or well in the different levels of maturity of the actors of the value chain where is located the company. Regardless of the factors identified or not, there is a need to improve both the management of the uncertainty and complexity of realistically (commercially) to achieve a result acceptable from the point of view of trade or of the value created. Ultimately, the taken into account and the adaptation to the uncertainty and complexity must lead the project to produce a significant increase in the perceived value among decision makers of companies such as among users. What are the strategies, methodologies, and especially the methods and tools that will help meet these challenges? What are the real issues of the complexity and uncertainty in the projects?

KEYWORDS: uncertainty in projects, risk management, Predictable uncertainty

 

RESUMÉ:

L’incertitude en gestion de projet est inévitable, beaucoup de gestionnaires et de chefs de projet ont du mal à la

gérer. L’approche la plus souvent corrodée pour gérer les incertitudes est la gestion des risques ; mais elle ne couvre pas tous les types d’incertitudes. Et malgré un planning et une gestion des risques clairement définis, les retards, dépassements de budgets ou compromis ne sont pas inévitables. Les facteurs influençant les projets complexes sont nombreux et interagissent générant l’émergence de scénarios difficilement prévisibles. Cette difficulté à prévoir, et les incertitudes associées peuvent trouver leur origine dans les parties prenantes ayant des avis divergents sur tel ou tel aspect, ou bien dans les différents niveaux de maturité des acteurs de la chaine de valeur où se trouve l’entreprise. Quel que soit les facteurs identifiés ou non, il faut améliorer à la fois la gestion de l’incertitude et de la complexité de façon réaliste (industriellement) pour aboutir à un résultat acceptable du point de vue commercial ou de la valeur créée. Ultimement, la prise en compte et l’adaptation à l’incertitude et à la complexité doivent conduire le projet à produire une augmentation significative de la valeur perçue chez les décideurs des entreprises comme chez les utilisateurs. Quels sont les stratégies, méthodologies et surtout méthodes et outils qui permettront de relever ces défis ? Quels sont les véritables enjeux de la complexité et de l’incertitude dans les projets ?

 

Mots clés : incertitude projets, gestion de risque, incertitude prévisible

 

Introduction

Le but de ce travail est de discuter le phénomène d’incertitude existant dans les projets et la tentative de l’intégrer dans le cadre de la gestion de projet.

On part  de la révision  des  recherches  existantes  pour  donner  notre  propre  définition  de l’incertitude.  Selon plusieurs auteurs l’incertitude  est un élément crucial dans la gestion de projets. La notion d’incertitude se trouve dans le risque de projet traditionnel et la littérature de gestion d’incertitude. Les éléments clés dans la gestion d’incertitude sont : l’apprentissage pensif, logique et la prise de décision rapide dans le choix d’actions alternatives d’une situation donnée. Selon eux, Ces éléments permettent de faciliter et maximiser le résultat de la gestion des risques de projet en pratique.

  1. Discussion sur le phénomène d’incertitude dans la gestion de projets selon des auteurs

Les auteurs  partent des recherches récentes pour montrer la complexité dans la définition de l’incertitude dans la gestion de projets. Une variété d’études récentes  dans le domaine de la gestion de projet révèle des changements continus aussi bien dans la pratique que dans le secteur de recherche. Toute activité peut être modélisée comme un projet. La gestion de projet est devenue  pour les entreprises  une discipline  qui a pris de l’ampleur  tant au niveau de l’élaboration de leur stratégies que dans leur planification.

Les chercheurs soutiennent l’idée selon laquelle la gestion traditionnelle de projet aurait été fusionnée ou remplacée par la gestion de projet.

De nos jours, les recherches s’intéressent de plus en plus à la gestion de projet. Par exemple, une étude menée par les auteurs Crawford L, Pollack J et England D. entre 1994 et 2003 révèle que la gestion de projet met beaucoup d’accent sur le respect du temps, le budget et les contraintes  de portée. Aussi ils ajoutent  que dans l’approche  traditionnelle,  les projets précèdent la phase de production. Or, selon eux, la gestion de projet devrait être considérée comme un processus  continu, plutôt qu’un outil de planification,  en mettant l’accent sur la performance réelle au lieu de la conformité au chronométrage, la portée, la qualité et le budget. Une des tendances  les plus recherché dans la gestion de projet est l’orientation  du client. Selon  Crawford L., l’innovation de produit et de services constituent l’avantage d’organisation. Les similarités significatives des projets sont : les contraintes de temps, de prix, de qualité et le niveau élevé d’incertitude

Les auteurs de l’article sont d’accord avec Crawford, selon eux, l’approche traditionnelle met beaucoup d’accent sur les contraintes de temps, de budget et de portée. Ce qui met au second plan  l’amélioration continue, l’implication du client et l’apprentissage pensif. Ce qui mène les gestionnaires  de projets à être moins flexibles, incapables  d’accumuler  la connaissance  et l’expérience  nécessaire  pour s’occuper de l’incertitude.  Ils poursuivent  en disant qu’il n’y a aucune compréhension du phénomène d’incertitude dans la gestion des risques de projet.

  1. Gestion des risques de projet et gestion d’incertitude

Depuis 1950, les différentes  approches  de projection de gestion de risques demeurent distinctes.  Parmi les approches, on peut citer les suivantes :

–    L’approche traditionnelle

Pour cette approche,  la méthodologie  de gestion de projet est basée sur la planification efficace, la communication et l’évaluation. Selon cette approche, la planification, l’identification de risque, l’analyse et le contrôle sont importantes dans la gestion des risques de projet. Et elle décrit le risque comme étant un évènement incertain. Pour cette approche, la gestion de risque de projet est associable à la gestion de l’incertitude de projet.

 

–    L’approche stratégique

Pour cette approche considérée comme une nouvelle tendance, la planification d’activité de projet à un premier  stade est nécessaire,  mais pas un critère suffisant  pour le succès de projets. En considérant les contraintes de temps, de coût, de ressources et de spécifications liés  à l’extrant  (produit  à livrer),  la planification  semble  une  tâche  difficile.  Cependant  la difficulté réelle est le choix optimal parmi les actions alternatives, qui exige la connaissance des résultats d’activités précédentes.

Selon Davies,  les gestionnaires  de projet devraient employer des expériences  gagnées sur d’autres projets dans la forme de processus réussis standardisés  et de procédures.  Le fait d’être répétitif  à différents stades du projet est l’élément de base dans le succès de pratique de gestion des risques de projet. Et le fait d’accumuler  la connaissance  facilite la gestion d’incertitude en le  réduisant et  en le transférant dans les risques connus et les occasions. L’unique danger pour cette approche est la perte de connaissance acquise après que le projet soit fini. En standardisant les processus et procédures et en partageant l’expérience acquise dans l’équipe projet, il y a une plus grande préparation pour être plus flexible dans la conformité à la production de situations différentes. Aussi vu que le projet et son environnement évoluent dans un processus continu de changement, il y a l’importance évidente de réflexion afin de prévoir le potentiel danger et occasion vers la mesure possible.

  1. Distinction du risque de l’incertitude

Selon les auteurs de l’étude, les risques de projet découlent de l’incertitude présente sous différentes formes dans tous projets. Ils procèdent par différents points de vu pour distinguer le risque de l’incertitude :

   L’édition récente du PMBOK présente à sa page 238, une approche traditionnelle sur la gestion des risques de projet. Selon les auteurs de l’édition, le risque de projet est un événement incertain ou une condition qui, produit, a un effet négatif ou positif sur au moins un objectif du projet tel que le temps, le prix, la portée ou la qualité. Les causes du risque proviennent  de l’environnement  du projet ou de l’organisation.  Le risque est décrit par la notion d’incertitude. Selon la définition établie dans le PMBOK, les auteurs de l’article concluent que le risque est l’incertitude. Ils poursuivent en disant que ces deux phénomènes ne sont pas synonymes mais sont décrits comme la cause et les conséquences. La distinction entre l’incertitude et le risque est nécessaire dans la performance de projets.

   Approche stratégique : Selon les experts de cette théorie, l’incertitude émane d’un ensemble  d’objectif  en grande  partie non mesurable.  Certains  auteurs  considèrent l’incertitude comme négatif pour la société parce qu’il retire l’équilibre d’organisation ce qui  amèneraient   les  gestionnaires   à  l’éliminer.  Selon  La  théorie  d’organisation proactive, les sociétés ne reçoivent pas nécessairement l’impact négatif de l’incertitude et  des  risques ;  elles  peuvent  en  créer  des  occasions.   Selon  Karl  Weick,  la compréhension logique affecte des décisions la performance de la société.

   Approche   traditionnelle  et la science de gestion des risques de projets: selon cette approche, l’incertitude est la probabilité inconnue d’occurrence d’un évènement

de cette perspective,  elle permet de projeter des mesures de performance : temps, budget, portée et qualité. Les auteurs Chapman C. et Ward S. décrivent l’incertitude comme  des changements  qui pourraient  apporter  de nouvelles  occasions  dans  le projet. Et les risques sont des implications d’incertitudes.

Pour cette approche, la planification et la documentation sont cruciales dans le succès

de projets. Car elles sont vues comme des moyens de collection d’information, d’intégration, d’évaluation et de prise de décision proactive.

   Théorie de probabilité : (Voir Annexe 2). la distinction classique entre le risque et l’incertitude vient de l’économie, particulièrement du travail de l’auteur Franc Knight. Il affirme que les risques  sont des événements  asservis  à la probabilité  continue  ou connaissable, alors que l’incertitude fait allusion aux événements pour lesquels il est impossible de spécifier des probabilités numériques.

   Théorie de décision : dans cette théorie, les auteurs Knight et Keynes s’accordent pour dire que l’incertitude est une condition de l’environnement  du décideur tel qu’il trouve impossible d’assigner toutes probabilités du tout aux résultats possibles d’un évènement. Elle est inhérente dans la vie économique et est vue comme une règle de vie.  Quant au risque, il est supposé comme une condition dans l’environnement dans lequel  le décideur  le suppose  où la probabilité  aux résultats  des événements  est supérieure à zéro. Si les règles ne sont pas connues, nous sommes dans la situation d’incertitude. Ce qui mène à dire que le risque est moins menaçant que l’incertitude.

   Approche de la science moderne : selon les auteurs  Nowotny H, Scott P, et Gibbons M, le risque  traduit  les notions  du non calculabilité  et du non  contrôlabilité.  Cette déclaration des auteurs accentue la tendance de mélanger   le risque et l’incertitude. Pour les auteurs de l’article, le risque est un fait ou situation au moins imaginable qui implique une certaine connaissance  et ainsi une calculabilité.  Alors que l’incertitude implique par définition qu’il n’y a aucune certitude de l’état des choses.

   Approche psychologique :(voir annexe 2). Pour contredire cette approche, l’auteur Head GL et Witgenstein L. soutiennent que l’environnement externe n’est pas la seule source d’incertitude, l’incertitude existe dans l’esprit qui doute donc elle présuppose la certitude.

Le tableau 1 présenté dans l’annexe 2  illustre la définition du risque et de l’incertitude dans de différentes disciplines.

3.1. Le fait de conceptualiser l’incertitude dans la gestion de projet

Selon les auteurs, Les différentes définitions illustrées ci-dessus sur le risque et l’incertitude ont des avantages  et inconvénients  et ont une vérité  commune.  Pour  eux ils définissent l’incertitude selon l’approche relativiste comme définit par l’auteur Putnam. L’incertitude est considérée  différemment  par plusieurs  personnes  comme  un événement  ayant un impact négatif et positif sur les résultats du projet. Elle  émane de sources internes et externes. La gestion des risques est ainsi vue comme création de renseignements  inconnus.  A travers quelques  arguments  et exemples,  les auteurs  de l’article affirment  que la planification  est nécessaire mais pas suffisant dans la gestion de risque. Selon eux l’incertitude existe quand les faits établis sont mis en doute ; ainsi la base pour déterminer les risques est mise en doute.

  1. L’incertitude dans la gestion des projets

Les outils de gestion de risques de projet traditionnels tels que la planification, le suivi et le control sont efficaces pour éviter les risques. Cependant ces outils ne sont pas assez pour gérer le phénomène  d’incertitude.  Plusieurs chercheurs du domaine ont montré qu’il existe une différence entre les outils de gestion des risques de projet traditionnel (planification, suivi et controle). La planification permet d’anticiper l’avenir alors que la surveillance et control reflète l’histoire.  La gestion de risque de projet est vue comme un processus de cycle de vie. La voie d’incertitude est perçue selon des connaissances personnelles, l’intuition et le jugement. Selon Wheick, la compréhension et le savoir affecte la performance de la société. Le développement de connaissance de la gestion de projet est une partie cruciale de compréhension de la gestion d’incertitude. L’environnement du projet est essentiel au succès du projet mais représente des sources d’incertitude. La communication et la coordination entre les partis impliqués au projet sont importantes dans la mise en œuvre stratégique de la gestion de projet. L’apprentissage pensif continu et le partage d’information est une façon d’établir la certitude.

 Conclusion

Les approches stratégiques comme l’orientation du client et l’amélioration continue sont des défis auxquels le domaine de la gestion de projet devra fait face. La gestion de l’incertitude est la base du développement social. C’est pourquoi elle est considérée comme  caractéristiques d’évolution. Sans incertitude, il n’y a pas d’évolution. Cependant, il n’existe pas de définition commune  de l’incertitude  et d’outil suffisant  pour la réduire.  Cet article nous a permis  de discuter les différentes définitions de l’incertitude tiréese de plusieurs disciplines. Les éléments clés dans la gestion d’incertitude sont l’apprentissage pensif et la connaissance vue comme facilitateur  de flexibilité permettant  d’être rapide dans la prise de décision en réponse à la situation. La standardisation et les processus de modélisation constituent la base nécessaire pour  soutenir  les   gestionnaires  de projet  dans  le succès  des  projets.  Cependant,  il est important de mentionner qu’il n’y a pas de procédure réussie à ce jour, qui peut être exécutée. Vu la multiple d’affaire de projet, il y a un besoin de réviser les meilleures pratiques. Nous croyons que la reconnaissance  de l’incertitude question complexe fournira  de base aux prochaines recherches et facilitera le développement d’outils pour la gestion de projet.

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