Essai sur la représentation de la performance par les directeurs des établissements scolaires : cas des établissements d’enseignement secondaire qualifiant relevant de l’académie régionale de Guelmim oued Noun.

   Essai sur la représentation de la performance par les directeurs des établissements scolaires : cas des établissements d’enseignement secondaire qualifiant relevant de l’académie régionale de Guelmim oued Noun.

MAZZINE Mohammed1, ELHALOUI Adil2

1Doctorant, Laboratoire de Recherche en Sciences de Gestion des Organisations – université ibn tofail – ENCG de Kenitra, Med.mazzine@gmail.com

2Doctorant, Laboratoire d’Economie sociale et solidaire et développement local, université Hassan premier Oujda.

Résumé :

Les représentations sociales des acteurs en matière de la performance de l’école, s’avèrent très diversifiées, et varient en fonction de leurs aspirations, de la place qu’ils occupent dans le système et des enjeux qui s’y rattachent. Au Maroc, les acteurs du service public de l’éducation sont multiples (le ministre et ses services déconcentrés, les syndicats, la société civile, les parents, les élèves …), et chacun d’eux est investi d’une mission précise qui s’inscrit dans une dynamique complémentaire de celle des autres acteurs du système. Le directeur d’école reste l’acteur local par excellence, Il occupe une place déterminante dans le fonctionnement de l’école. Le lieu, du premier choix, ou s’exerce le déploiement des politiques éducatives et/ou s’expriment, en puissance, les aspirations des différents acteurs.  

L’objectif de ce papier est de s’interroger sur la façon dont les directeurs des établissements scolaires perçoivent la « performance de leurs écoles ». Autrement dit sur la signification (le sens) que ses chefs d’établissements scolaires donnent à la performance de l’école.

Pour répondre à cette problématique, on va utiliser la méthode du questionnaire, administré au niveau des 40 établissements scolaires relavant de la région de Guelmim Oued Non (Maroc).

Mots- clés : performance, système éducatif, perception, directeurs d’établissements scolaires.

محاولة حول تمثلات نجاعة أداء المؤسسات التعليمية لدى مديريها: نموذج المدارس الثانوية التأهيلية التابعة للأكاديمية الجهوية لكلميم واد نون.

محمد مزين1، الحلوي عادل2

1طالب باحث بالدكتوراه ، مختبر أبحاث علوم تدبير المنظمات – جامعة ابن طفيلالمدرسة الوطنية للتجارة و التسيير بالقنيطرة ، Med.mazzine@gmail.com

2طالب باحث بالدكتوراه، مختبر الاقتصاد الاجتماعي والتضامني والتنمية المحلية ، جامعة الحسن الأول- وجدة.

Adil_elhaloui@yahoo.fr

ملخص :

إن تمثلات الفاعلين بمنظومة التربية و التكوين حول أداء المؤسسات التعليمية متنوعة للغاية ، وتختلف حسب تطلعاتهم والمكانة التي يشغلونها داخل المنظومة والرهانات المرتبطة بذلك. بالمغرب يتعدد الفاعلين بقطاع التعليم (الوزارة الوصية والمصالح اللامركزية التابعة لها، الأطر التربوبة، النقابات ، المجتمع المدني ،اباء و أمهات و أولياء أمور التلاميذ، التلاميذ ، إلخ) ، ولكل منهم مهام محددة تتكامل مع أدوار باقي الفاعلين الآخرين في المنظومة. و يعتبر مدير المؤسسة التعليمية فاعلا رئيسيا، بحيث يحتل مكانة مميزة في عملية تسيير المؤسسة التعليمية باعتبارها البوتقة التي تنصهر فيها السياسات العمومية الوطنية، الجهوية و المحلية وفيها يتم التعبير عن تطلعات مختلف الجهات الفاعلة بالقطاع. لذلك تعتبر تمثلات مدير المؤسسة التعليمية لأداء هذه الاخيرة عنصرا أساسيا يتوجب فهمه بالنسبة لكل باحث في سؤال أداء المؤسسات التعليمية.

فهم هذه التمثيلات يشكل هدف الورقة البحثية التي تتسأل عن المعنى الذي يعطيه مديرو المؤسسات التعليمية لمفهوم “أداء المدرسة”. للإجابة على هذه الاشكالية، سنستخدم طريقة الاستبيان، وستهم الدراسة 40 مؤسسة تعليمية تابعة لجهة كلميم واد نون بالمغرب.

الكلمات المفتاحية: أداء المؤسسات التعليمية، منظومة التربية و التكوين، تمثلات.

Perceptions of High School principals  on school performance In the regional academy of Guelmim Oued Noun.

Summary :  The social representations of school performance have proven to be very diverse, and vary according to the aspirations of the stakeholders involved, the position they occupy in the system and the issues attached to it. In Morocco, there are multiple stakeholders in the public education system (The ministry of education and its decentralized services, teacher unions, the civil society, parents, students, etc.), and each of them has a specific mission which is in dynamic complementation with the other stakeholders in the system. The school principal remains the local actor par excellence. He occupies a decisive position in the functioning of the school. This position, which involves critical decision making, is where the execution of educational policies is exercised and where the aspirations of the different stakeholders are expressed. This paper aims at questioning how school principals perceive the “performance of their schools”. In other words, it enquires on the signification (meaning) that these school leaders give to the performance of a school. To respond to this inquiry, data is collected using a questionnaire, which is administered to 40 different schools in the region of Guelmim Oued Noun.

Key words:   performance, education system, perception, school principals.

Introduction   

Les représentations sociales des acteurs en matière de la performance de l’école s’avèrent très diversifiées, et varient en fonction de leurs aspirations, de la place qu’ils occupent dans le système et des enjeux qui s’y rattachent. Au Maroc, les acteurs du service public de l’éducation sont multiples (le ministre et ses services déconcentrés, les syndicats, la société civile, les parents, les élèves …), et chacun d’eux est investi d’une mission précise qui s’inscrit dans une dynamique complémentaire de celle des autres acteurs du système.

 Le directeur d’école reste l’acteur local par excellence, il occupe une place déterminante dans le fonctionnement de l’école. Le lieu, du premier choix, ou s’exerce le déploiement des politiques éducatives et/ou s’expriment, en puissance, les aspirations des différents acteurs. 

L’objectif de notre recherche est de s’interroger sur la façon dont les directeurs des établissements scolaires perçoivent la « performance de leurs écoles ». Autrement dit sur la signification (le sens) que ses chefs d’établissements scolaires donnent à la performance de l’école. Dans cet article, nous nous intéressons au cas des établissements scolaires de l’enseignement secondaire qualifiant de la région Guelmim oued Noun.

Notre recherche s’appuie en premier lieu sur une argumentation théorique autour de la performance en générale et la performance des établissements scolaires nourrie par une revue raisonnée de littérature de nature à justifier les aspects retenus dans le questionnaire. Puis en deuxième étape sur un questionnaire administré au niveau des 40 établissements scolaires relavant de la région de Guelmim oued non.

  1. La performance éducationnelle une notion subjective :

La performance fait le plus souvent référence à la notion d’évaluation des organisations. Il s’agit de mettre en place des critères déterminés pour évaluer un résultat accompli à un instant donné, en référence à un contexte, a un objectif et un résultat attendu, et ce quel que soit le domaine (NN. Notat, 2007). Selon M. Lebas, la performance n’existe pas de façon intrinsèque, elle est définie par un utilisateur de l’information par rapport à un contexte décisionnel caractérisé par un domaine et un horizon temps (M. Lebas, 1995). Au regard de ces définitions, le concept de performance apparait comme polysémique, flou et multidimensionnel qui ne prend tout son sens qu’à la condition d’être envisagé dans un contexte précis et a un temps déterminé.

La présente partie cherche à mieux appréhender la notion de la performance de l’école. En commence par la présentation du concept de « performance » en science de gestion (1.1). Puis, nous revenons sur la notion de la performance dans le domaine de l’éducation (1.2).

  1. La dénomination du mot « performance » et son extension aux sciences de gestion

Pour définir la performance, le vocabulaire des spécialistes n’est pas stabilisé et les divergences sont fortement constatées, chose qu’en fait un mot « valise » qui a reçu et reçoit toujours de nombreuses acceptions. Il comprend à la fois beaucoup d’idées, elle est utilisé dans divers sens et par plusieurs champs disciplinaires (M. Lebas, 1995), elle apparaisse floue et mal définie. 

Notre approche pour la définition du mot ou concept de performance sera scindée en deux étapes : déterminer la signification étymologique du mot (1.1.1), cherche sa compréhension (le sens auquel il est utilisé en science de gestion (1.1.2)

  1. La dénomination ou étymologie du mot « performance »

La dénomination consiste en l’identification de l’origine du concept. Afin d’identifier sa signification initiale et les raisons de sa première émergence.

Pour la performance, son origine remonte au milieu du 19e siècle dans la langue française (M.A Chertouk, 2011). Au départ, Sa signification été double il désignait à la fois les résultats obtenus par un cheval de course et le score d’une course. À compter de 1876 elle sera utilisée au pluriel et désigna les « résultats, actions accomplies par un athlète ou une équipe ». Son sens n’a jamais cessé d’évoluer depuis son apparition. En 1869 il indiqué la « manière de faire quelque chose, action accomplie (dans tout autre domaine)», en 1929 le concept est utilisé en domaine technique et désigné l’« ensemble des possibilités optimales d’un appareil et désignait par extension un rendement exceptionnel. Ainsi, la performance dans sa définition française est le résultat d’une action, voir le succès ou l’exploit. Contrairement à son sens français, la performance en anglais « contiens à la fois l’action, son résultat et éventuellement son exceptionnel succès » (A. Bourguignon, 1995).

En sciences de gestion, la place accordée à la performance est capitale, alors que sa notion a été toujours ambiguë. Ainsi, elle est définie comme « la réalisation des objectifs organisationnels quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs.» (A. Bourguignon, 2000).

  1.  Qu’est-ce que la performance en science de gestion ?

En sciences de gestion, la place accordée à la performance est capitale, alors que sa notion a été toujours ambiguë. Ainsi, elle est définie comme « la réalisation des objectifs organisationnels quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs.» (A. Bourguignon, 2000). Par extension, est considéré comme performant celui ou celle qui atteint ses objectifs.

Dans le monde de l’entreprise nous pensions, au départ, que la valeur se créée autant au sens du shareholder, Et que la performance n’est qu’un concept unidimensionnel qui désigner la capacité d’une entreprise à générer de la valeur, c’est-à-dire des bénéfices pour ses actionnaires (M. Boshe, 1998). Par la suite, cette logique purement financière et unidimensionnelle a fait l’objet de fortes critiques (Berland N. et Dohou-renaud A. ;  Lebas M. 1995), en faveur d’une nouvelle logique intégrant les différents acteurs qui participent au développement de l’entreprise. Selon cette dernière approche, la valeur est stakeholder, autrement dit créée par et pour toutes les parties prenantes d’une entreprise, et la performance est un concept multidimensionnel qui ne se limite pas à la seule réalisation des bénéfices pour les actionnaires, mais elle la dépasse a la réponse aux attentes de toutes les parties prenantes.

Quant aux définitions de la performance (Bourguignon A., 1997) rejoint la définition anglaise du terme en lui attribuant trois significations : c’est d’abord une action ou une activité à accomplir (Baird, 1986), un résultat de l’action et un succès (une représentation de la réussite). (M. Lebas, 1995) de sa part il a proposé des caractères communs qui permettent de mieux cerner ce terme à savoir : accomplir une action avec objectif bien déterminé, réaliser un résultat, savoir mesurer et juger ce résultat et le comparée avec une référence interne ou externe et en fin la faculté d’appliquer des concepts de progrès continus dans un but de compétition. C’est ainsi que Lavalette et Niculescu ont défini la performance comme un état de compétitivité atteint par un niveau d’efficience qui assure à l’entreprise une présence durable dans le marché (1999 (Lavalette, G.,  &  Niculescu, M. 1999). En plus de l’efficience, certains auteurs insistent également sur l’efficacité (Verboncu, Zalman, 2005). L’efficacité représente la conformité ou la capacité à atteindre des objectifs alors que l’efficience implique le respect des contraintes de ressources, c’est à dire des moyens négociés (Yvon Pesqueux, 2004; De la Villarmois, 1998).

Il n’existe donc pas de consensus ou d’unanimité sur ce qu’est la performance, car chaque culture, chaque contexte sociopolitique et chaque entreprise peuvent amener des réponses différentes (Bourguignon, 1995 ; Lebas, 1995 ; Morin et al.,1994) d’où son caractère polysémique.

  1. La performance en éducation : qu’est-ce qu’une école performante ?

La difficulté à appréhender la performance n’est pas propre au monde de l’entreprise, dans le secteur public cette question est plus récurrente. Si l’on considère en général que la performance se traduit par la réalisation des objectifs de l’organisation, cette apparente simplicité se heurte très rapidement à la nature et à la variété de ces objectifs dans le cas des organisations publiques (Stéphanie Chatelain-Ponroy, François Cellier 2005). Ainsi nous allons voir que la performance en éducation veut à la fois efficacité et efficience.

  1. La performance c’est à l’efficacité et l’efficience

La performance de l’école entant qu’organisation publique, a suscité l’intérêt de beaucoup des chercheurs et des praticiens qui ont présenté diverses définitions sous différentes perspectives (économique, technique, organisationnelle…)( Dutercq, Yves, et Sylvie Cuculou, 2013). Ainsi Scheerens, la définit par la réussite moyenne des élèves à la fin d’une période de scolarité formelle (J. Scheerens, 2015). Levine et Lezotte rejoignent la définition de Scheerens en précisant que la performance scolaire est «la production d’un résultat ou d’un résultat souhaité», autrement dit le degré d’accomplissement de l’objectif recherché (l’efficacité) (Levine et Lezotte, 1990).

Au-delà de la réalisation des objectifs souhaités, la performance de l’école veut parfois le dépassement des objectifs fixés (Hoy W.K et Miskel C.G, 2001) et l’ajoute des valeurs de plus aux résultats des élèves par rapport à d’autres écoles (Sammons P., 2011), la performance c’est donc l’excellence et non pas seulement la réussite.

D’après Maslowski la performance scolaire veut aussi efficience et non pas seulement efficacité (Maslowski, 2001). L’efficience se résume en la réalisation des résultats maximaux en utilisant un minimum de ressources, d’efforts ou du temps (Hawes& Stephens, 1990; Maslowski, 2001; Wideman, 2003; Windham, 1990).

Pour conclure une école performante c’est une organisation à la fois efficace et efficiente, efficace du fait qu’elle atteint les objectifs qui lui est sont assignés. et efficiente du fait qu’elle satisfait l’exigence supplémentaire de minimisation des dépenses le plus que possible (efficience) (Scheerens, J. et Creemers B. P. M., 1989; Scheerens et al, 2007)

Si la performance d’une école se traduit à la fois par son efficacité et son efficience. Une telle définition nécessite une traduction opérationnelle en termes de critères de mesure des deux composantes.

  1. L’efficacité d’une école : définition et critères d’évaluation.

LEGENDRE, dans l’édition de 1993 du Dictionnaire de l’éducation (2e édition) (4), définit l’efficacité (1) comme «degré de réalisation des objectifs d’un programme ou degré d’atteinte d’un objectif» (Legendre R., 1993). Selon Psacharopoulos et Woodhall (1988), «le concept d’efficacité est utilisé pour décrire les relations entre les facteurs (input) et les produits (output)», pratiquement elle exprime le rapport entre les sorties (les effets observés de l’action d’éducation) et les entrées (les effectifs et les objectifs déclarés). Ces auteurs distinguent notamment l’efficacité interne de l’efficacité externe. La distinction est également perceptible dans les définitions de Legendre R.

  • l’efficacité interne d’une école 

L’efficacité interne s’intéresse aux relations entre les entrées éducatives et les résultats scolaires ou académiques (ceux-ci étant exprimés en termes de savoir, savoir-faire, savoir-être, etc.) au sein d’une institution scolaire déterminée (Psacharopoulos & Woodhall, 1988). Elle mesure le degré de la réalisation des objectifs internes et peut être appréciée quantitativement (nombre des diplômés rapporter au nombre des inscrits) ou qualitativement (qualités des compétences/connaissance avant et après la formation).

L’efficacité interne résulte donc de la comparaison des résultats du processus d’enseignement-apprentissage aux objectifs d’apprentissage correspondants. Les notes obtenues aux contrôles effectués en cours de formations ou à la fin de celle-ci sont des indicateurs d’efficacité interne. Cependant, l’efficacité interne s’exprime mieux par les taux de passage en classe supérieure, les taux de réussite à des examens, les taux de redoublement ou d’abandon.

  • l’efficacité externe d’une école 

Apprécier l’efficacité externe d’un système éducatif, revient à se demander si les individus éduqués sont socialement et économiquement utiles (ou productifs). En effet, Psacharopoulos et Woodhall en voient le moyen qui « permet de savoir dans quelle mesure l’éducation répond aux objectifs de la société et satisfait les besoins du marché du travail » (Psacharopoulos et Woodhall, 1988). En ce sens, l’efficacité externe permet d’évoquer l’idée d’impact poursuivi ou atteint.

Elle peut être évaluée quantitativement en se demandant notamment, si le système forme en nombre suffisant les cadres diplômés, mais aussi, si les produits du système sont occupés. Elle s’apprécie aussi qualitativement à travers le rapport ou l’adéquation entre les connaissances et les compétences acquises et celles qui étaient visées.

  1.  Et qu’en est-il de l’efficience ?

L’efficience se définit comme étant le «rapport entre ce qui est réalisé et les moyens mis en œuvre», ou bien comme «l’expression d’une comparaison entre le résultat et les efforts consentis ou les ressources consacrées à la poursuite d’un objectif» (Legendre R., 1993), autrement dit une sorte de comparaison des coûts aux résultats.

Au même titre que l’efficacité, l’efficience d’un établissement scolaire est à la fois interne et externe, et dans les deux cas elle peut être évaluée qualitativement et/ou quantitativement :

  • L’efficience interne d’un établissement scolaire ;

L’efficience interne d’un établissement d’enseignement peut être mesurée par une analyse coût-efficacité à l’interne, c’est-à-dire la mise en relation des moyens mis en œuvre avec les résultats obtenus (Psacharopoulos et Woodhall, 1988). Elle peut être évaluée quantitativement par le rapport entre les résultats quantitatifs et les moyens exploités pour leur réalisation, à titre d’exemple le rapport entre le nombre des formés achevant l’année au le cycle et les dépenses engagées pour les former (Legendre R., 1993). Elle peut être aussi évaluée qualitativement en faisant rapportons les résultats obtenus sous leur aspect qualitatif aux moyens exploités pour leur réalisation, c’est le cas ou en compare la qualité des études ou dépenses engagées ou aussi ou nombre des enseignants recrutés (ibid.).

  • L’efficience externe d’une école

L’efficience externe évalue les effets externes de l’action éducative (en termes d’impact). Elle cherche à établir le lien entre les faits externes produits par l’établissement scolaire et les moyens ayant servi à leur réalisation (Legendre R., 1993). En quantité elle est mesurable par le rapport entre les résultats quantitatifs et le volume des moyens entrepris pour y arriver, en qualité elle peut être appréhendée par les résultats sous leur aspect qualitatif en rapport toujours au volume des moyens entrepris (ibid.).

La multiplicité des définitions de la performance et la difficulté d’en trouver une unique, vient principalement de la diversité et la multiplicité des intérêts des parties prenantes de l’organisation, qui deviennent parfois contradictoires (James G. March, 1991). Chacune de ces parties à des critères de jugement qui lui sont propres. Il y a autant de définitions de la performance que de parties prenantes à la vie de l’organisation, ce qui fait dire à plusieurs que la performance est une notion subjective.

  • la perception de la performance par les directeurs des établissements d’enseignement public secondaire qualifiant de la région Guelmim oued non.

La performance est un construit social qui qui dépend en premier lieu des représentations et des attentes diverses des parties prenantes (Benoît Pigé, 2015). L’objectif de la présente étude est de mettre en évidence la représentation de la performance l’école marocaine du point de vue de l’une de ses parties prenantes ; les directeurs des établissements scolaires.

L’analyse effectuée dans la première section nous a conduits à retenir une approche bidimensionnelle de la performance de l’école constituée de l’efficacité et de l’efficience, l’enquête du terrain sera orientée de sorte qu’elle montre comme la population concernée perçoive-t-elle ces deux notions et à travers elles la performance.

Il s’agit dans cette partie de présenter notre terrain d’étude ainsi que la méthodologie adoptée, dans un premier temps, en suite en passe à la présentation et la discussion de nos résultats.

  • terrain d’investigation et méthodologie de l’étude

L’objectif à ce stade est double, il s’agit d’abord de présenter le terrain d’étude ainsi que la population cible de la recherche, puis spécifier la méthode de recherche retenue dans le cadre de cette étude.

  • Terrain d’étude : les lycées relevant de l’AREF Guelmim Oued Noun

Les académies régionales d’éducation et de formation (AREFs) se sont des établissements publics dotés de la personnalité morale et de l’autonomie financière (loi n° 07-00), soumises à la tutelle de l’État, qui veille à l’application des textes relatifs aux établissements d’éducation et de formation, à l’organisation de la scolarité et aux conditions de nomination aux fonctions de l’administration scolaire.

L’académie régionale d’éducation est de formation Guelmim oued Noun (ancienne académie Guelmim Es-Smara) est créé après mise en application du nouveau découpage territorial en 2012. Elle se compose de quatre directions provinciales, la direction de Guelmim, Tan Tan, Assa Zag et de Sidi Ifni, avec un total des élevés de 80 459.

La présente étude porte seulement sur les établissements d’enseignement secondaire qualifiant (lycées). La raison de ce choix est double, d’abord le cycle qualifiant représente la phase finale du cycle d’enseignement fondamental débouchant sur l’obtention d’un diplôme national (baccalauréat). Le nombre total des élèves, des élèves scolarisés au lycée et le nombre des lycées par direction provinciale de l’AREF de Guelmim Oued Noun est présenté par le tableau 01 ci-dessous :

Tableau 01 : effectifs totaux des élèves, effectif des Lyciens et des lycées par direction provinciale

DirectionNombre total des élèvesNombre des élèves au lycéeNombres des lycées
Guelmim36 6897 26319
Tan-Tan170703 5957
Sidi Ifni210652 9639
Assa Zag56351 2265
TOTAL80 45915 04740
  • Méthodologie de l’étude

Compte tenu de notre objectif et de la question de recherche la méthode de rechercher adoptée est le questionnaire descriptif. Les données que vous trouvez dans ce texte sont recueillies par questionnaire Auto-administré mené auprès des 59 établissements d’enseignement public secondaire qualifiant installés de la région Guelmim oued Noun.

Ce recensement vise à recueillir des données exprimant les représentations des directeurs de ses établissements scolaires vis-à-vis de la notion de performance. Le questionnaire se compose d’un total de treize questions réparties en trois parties :

La première partie intitulée donnée personnelle a pour objectif l’identification des caractéristiques du répondant ;

 La deuxième partie des renseignements relatifs à l’établissement porte sur les caractéristiques de l’établissement (nombre des élèves, emplacement urbain ou rural…) ;

La troisième partie est la plus importante, elle cherche à détecter les représentations de la performance des interviewés en matière de la performance. Elle se compose de cinq questions, la première confronte la notion d’efficacité à celle de l’efficience pour savoir laquelle d’entre elles est la plus privilégiée dans la définition de la performance. La deuxième met en relation l’efficacité interne et externe et cherche à montrer celle davantage utilisée pour exprimer la performance. Par la troisième question, on désire déceler les aspirations des interrogés en matière de choix de l’aspect qualitatif ou quantitatif de l’efficacité. La quatrième question est consacrée à l’efficience, elle cherche à savoir lequel des deux types d’efficience (interne ou externe) est le plus adopté pour qualifier l’efficience d’une école. La cinquième question aspire détecter lequel des aspects est le plus préféré pour cette efficience : qualitatif ou quantitatif.

Le traitement statistique des données issues des questionnaires a été fait à l’aide des logiciels sphinx et Microsoft Excel 2007.

  • Présentation des principaux résultats de notre enquête

Les résultats seront présentés suivant la structure de l’enquête, on réservera un paragraphe pour chacune des parties de l’enquête.

  • Les caractéristiques sociodémographiques des interrogés portent sur l’âge, le sexe et le niveau d’instruction et les années d’expérience :

L’âge des interviewés est compris entre 30 et 50 ans, la tranche d’âge 30-40 représente 29,4%, 40-50 représente 47,1% et en fin 50-60 est de 23,5%. La totalité des directeurs sont de sexe masculin.

Tableau 02 : La fréquence du niveau du diplôme des directeurs interrogés

Diplôme obtenuFréquence
Baccalauréat35,3%
Licence58,8%
Master/DESA/DESS5,9%
Doctorat0,0%
Total100%

Le tableau 02 ci-dessus montre que la majorité des directeurs concernés par notre enquête sont des licenciés (58.8%), alors que le pourcentage des titulaires d’un master ne représente que 5.9%.

Tableau 03 : La répartition des directeurs selon le nombre d’années d’ancienneté

Nombre d’années d’ancienneté Fréquence
Moins de 35,9%
De 3 à 429,4%
De 4 à 511,8%
De 5 à 623,5%
De 6 à 717,6%
De 7 à 85,9%
8 et plus5,9%
Total100%

L’ancienneté varie de 1 à 8 ans avec une moyenne de 4,59. La moitié des interrogés ont une ancienneté de moins de 6 ans.

  • Les caractéristiques des établissements concernés par notre étude :

La majorité des lycées se localise en milieu urbain 67%. Le nombre des élèves scolarisés varie de moins 200 à 800, la tranche 400-600 est la plus fréquente 47%. 66,7 % des établissements de la zone urbaine contiennent entre 400 et 600 élèves scolarisés, ce même effectif dépasse les 400 élèves dans 22.2% des établissements objet de notre étude.

Graphe 01 et 02 : la répartition des établissements scolaires selon l’effectif des élèves (01) et celui des enseignants (02)

Quant à l’effectif du personnel par établissement deux directeurs n’ont pas répondu cette question, soit 5% des interrogés. L’effectif du personnel dépasse 20 personnes dans la grande partie des lycées enquêtes (47,1%), les lycées à moins de 10 personnes ne dépassent pas 5.9%.

  • Résultats relatifs aux représentations des directeurs au concept de la performance :

Pour les directeurs de notre échantillon la performance c’est plutôt l’efficacité, tant que 50% des interrogés croient que la réussite de l’école dépend plutôt de la réussite des élèves que de l’utilisation rationnelle des ressources (graphe 03 ci-dessous).

Graphe 03 : la performance de l’école selon les directeurs interrogés

Les interrogés privilégient l’efficacité interne mesurée par le degré d’accomplissement des objectifs interne de l’établissement scolaire que l’efficacité externe vue comme le degré de participation de l’école aux objectifs nationaux de développement.

Les résultats de l’enquête ont montré également que pour l’évaluation de l’efficacité interne les critères à aspect qualitatif (fréquence de son apparition au 1er rang est de 47%) sont plus préférés que les aspects qualitatifs (dans 23% des cas, elle apparait au 1er rang).  L’efficacité externe est évaluée davantage par des critères quantitatifs que quantitatifs. L’évaluation quantitative a la même fréquence quoi que ce soit le type l’efficacité mesurée (interne ou externe).

Nos résultats montrent aussi qu’il n’y a pas de différence entre l’efficience interne et externe en matière d’explication des performances des lycées, elles sont présentes en même fréquence 47%. Les directeurs interrogés favorisent l’évaluation quantitative de l’efficience, et ce quel que soit le type évalué interne ou externe.

  • discussion des résultats :

Les résultats de notre étude seront présentés et discutés en quatre principales conclusions :

  • la performance entre efficacité et efficience

Les directeurs interrogés confirment que la performance veut à la fois l’efficacité et l’efficience. 82% des interviewés ont choisi les deux critères (efficacité et efficience) pour qualifier la performance.

L’efficacité, en tant que réalisation des objectifs de l’établissement, est la dimension qui vienne en premier à l’esprit lorsque l’on s’intéresse à la notion de la performance chez les directeurs de notre échantillon. Il s’agit des effets directs et immédiats de l’action éducative. 91% de ceux qui pensent que la performance est à la fois l’efficacité et l’efficience classent l’efficacité au premier rang, alors qu’ils accordent le deuxième a l’efficience comme critère d’évaluation de la performance. En fin le choix de l’efficacité comme critère de réussite de l’école été présent chez l’unanimité des répondants.

L’efficience est absente chez 18% des interrogées comme indice de performance de l’école. Cette absence ne veut pas que l’efficience soit insignifiante, mais plutôt que les directeurs n’accordent pas beaucoup d’importance à la question d’économie des ressources tant ces ressources sont gérées en grande partie par la direction provinciale ou par l’académie régionale.

Conclusion 1 : la performance d’une école c’est d’abord sa capacité à atteindre les objectifs qui lui sont assignés (efficacité), mais aussi l’utilisation rationnelle des ressources (l’efficience).

  • l’efficacité interne versus l’efficacité externe 

Nos résultats tendent à souligner que l’efficacité interne (mesurée par le degré d’accomplissement des tâches et des objectifs de l’établissement) est plus primordiale que l’efficacité externe (mesurée à travers le degré de participation aux objectifs nationaux de développement). Avec des fréquences d’apparition de 94,1% et 82,4% respectivement.

Les mêmes résultats montrent que seulement 22% des directeurs des lycées concernés par notre étude pensent que la réussite de l’école veut la coexistence des deux dimensions de l’efficacité (interne et externe). Alors de 2.5% n’ont pas répondu à cette question.

Conclusion 2 : l’efficacité est à la fois interne, vue comme l’accomplissement de la mission de l’école, et externe vue comme le degré de participation de l’école aux objectifs à l’échelle nationale. Pour la majorité de nos interrogés, la première dimension est plus importante que la deuxième. Cela peut s’expliquer par le fait que les directeurs se concentrent davantage sur l’atteinte des objectifs internes de leurs établissements que sur le suivie des objectifs nationaux.

  • Comment est-elle évaluée l’efficacité interne : qualitativement ou quantitativement ?

L’objectif de cette question été la détection des préférences des directeurs enquêtes en matière du choix des critères d’évaluation de l’efficacité. A cette question, notre étude apporte un réponse qui tend à souligner l’existence d’une différence entre l’efficacité interne, évaluée à travers son aspect qualitatif, et l’efficacité externe jugée quantitativement. 47,1% des interrogés pensent que la réussite de l’école peut être jugée par le niveau de maitrise des apprentissages (aspect qualitatif de l’efficacité). Contre 23,5% qui préconisent l’aspect quantitatif (le taux de réussite). Ce résultat peut être expliqué par l’importance de plus en plus accordée aux qualités des apprentissages (contenus enseignés) dans le contexte de rénovation des programmes pédagogique par le ministre de l’Éducation nationale.

Tableau 04 : de distribution de fréquences des aspects retenus pour l’évaluation de l’efficacité par rang.

EfficacitéAspect d’évaluation(rang 1)(rang 2)(rang 3)(rang 4)
InterneQuantitatif23.5%52.9%5.9%17.6%
Qualitatif47.1%17.6%23.5%11.8%
ExterneQuantitatif23.5%23.5%41.2%118%
Qualitatif5.9%5.9%29.4%58.8%

Conclusion 3 : pour les lycées objet de notre étude, l’efficacité interne est évaluée plutôt qualitativement que quantitativement, alors que l’efficacité externe est évaluée préférablement quantitativement.

  • Efficience interne ou externe ?

Nos résultats (voir tableau 05 ci-dessous) montrent que l’efficience interne et externe a presque la même importance en matière d’évaluation de la performance des écoles. Elles sont présentes dans les mêmes proportions 47,1%. Chacune des deux dimensions de l’efficience comporte deux facettes (qualitatives et quantitatives). Les résultats indiquent aussi que pour l’efficience interne la dimension quantitative est la plus citée par les interrogés. Alors que pour l’efficience interne il n’y avait pas de grande différence entre les deux facettes (qualitative et quantitative) 41.2% et 40,3% (au même titre l’aspect qualitatif apparait dans le 1er et 2e rang avec la même fréquence), par contre dans le cas de l’efficience interne l’aspect qualitatif ne vient au premier rang qu’avec une fréquence de 5.9% alors qu’il a été choisi au 4e rang dans 52.9% des cas.

Tableau 05 : de distribution de fréquences des aspects retenus pour l’évaluation de l’efficience par rang.

EfficienceApect d’évaluation(rang 1)(rang 2)(rang 3)(rang 4)
InterneQuantitatif41.2%41.2%5.9%11.8%
Qualitatif40.3%12.8%30.3%17.4%
ExterneQuantitatif17.6%29.4%35.3%17.6%
Qualitatif5.9%17.6%23.5%52.9%

Conclusion 4 : l’efficience interne et externe ont la même force dans l’explication des performances des lycées objets de notre étude, elles sont évaluées de préférence quantitativement que qualitativement.

Conclusion générale :

L’examen de la performance des écoles à fait l’objet de nombreux travaux dans la littérature scientifique. À cet égard, l’objectif de la présente communication était l’étude des représentations de la performance des directeurs des établissements de l’enseignement secondaire qualifiant relevant de l’AREF Guelmim Oued Noun. L’hypothèse qui sous-tend ce travail était que le sens attribué au concept de la performance dépend strictement du contexte de son utilisation.

Les résultats ont montré que la performance d’une école est d’abord sa capacité à atteindre les objectifs qui lui sont assignés (efficacité), mais aussi l’utilisation rationnelle des ressources (l’efficience).

Concernant l’efficacité, les résultats ont conclu qu’elle est à la fois interne (mesurée par le niveau d’accomplissement de la mission de l’école) et externe (évaluée à travers le degré de participation de l’école aux objectifs à l’échelle nationale). Les résultats montrent aussi que pour la majorité des interrogés la première dimension est plus importante que la deuxième, et que l’efficacité interne est évaluée plutôt qualitativement, alors que l’efficacité externe est évaluée préférablement quantitativement.

En fin, les résultats de notre travail indiquent que l’efficience interne et externe ont la même force dans l’explication des performances des lycées objet de notre étude et qu’elles sont évaluées de préférence quantitativement que qualitativement.

Bibliographie

  • Benoît, P. (2015) « Représentation de la performance ». Prospective et Stratégie, Institut de Stratégie comparée. Apors Editions.
  • Benoît P., Robert S.F (2014). «La représentation de la performance des entreprises dans un contexte de faillite de la normalisation, le cas du Cameroun », Management & Avenir 2014/4 (N° 70), p. 115-133.
  • BERLAND N. et DOHOU-RENAUD A. (2007), « Mesure de la performance globale des entreprises », 28ème congrès de l’AFC, Mai, IAE de Poitiers.
  • Bosche, M. (1998). « Deux paradoxes dans la performance de l’organisation ». in, Actes du VIIième Congrès de l’AGRH. Paris, France.
  • Bourguignon A. (1995). « Peut-on définir la performance ? », Revue Française de Comptabilité, juillet- août, pp. 61-66.
  • Bourguignon A. (1997), “sous les pavés, la plage… ou les multiples fonctions du vocabulaire comptable : exemple la performance”, Comptabilité Contrôle, Audit,T.3, Vol.1, pp.89-101.
  • Bourguignon A. (2000). « Performance et contrôle de gestion », Encyclopédie de Comptabilité, Contrôle de gestion et Audit, Ed. Economica, pp. 931-941.
  • Daniel U. Levine and Lawrence W. Lezotte (1990) Unusually Effective Schools: A Review and Analysis of Research and Practice, School Effectiveness and School Improvement, 1:3, 221-224.
  • De La Villarmois, O.“ Le concept de performance et sa mesure ”, Actes des XIV° Journées des I.A.E., 1998, Nantes, t.2, vol.2, pp. 199-216
  • Du Gay, P. (2005). « The Value of Bureaucracy ». Oxford: Oxford University Press.
  • Dutercq, Yves, et Sylvie Cuculou. « La performance comme outil de gouvernance: quelles conséquences sur le travail des enseignants de l’école primaire? », Christian Maroy éd., L’école à l’épreuve de la performance. Les politiques de régulation par les résultats. De Boeck Supérieur, 2013, pp. 195-210.
  • Emery, Y. (2000). « Le service public en marche vers le XXIème siècle ». In Y. Emery (ed.) L’administration dans tous ses états. P.3-31. Lausanne, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes
  • G. Evans, (2000). « Measure for Measure : Evaluating performance and the arts organization », Studies in Cultures, Organizations and Societies, Vol.6, pp.243-266.
  • George Psacharopoulos, Maureen Woodhall, L’éducation pour le développement : une analyse des choix d’investissement, Paris, Économica, 1988. In : Formation Emploi. N.50, 1995. pp. 64-65.
  • Herman R. D., Renz D. O. (1999). « Theses on Nonprofit Organizational Effectivenes », Nonprofit and Voluntary Sector Quarterly, n°2, Vol.28, pp.107-126.
  • Hoy, W.K. and Miskel, C.G. (2001) Educational Administration, Theory, Research and Practices. 6th Edition, Mcgraw Hall, New York.
  • James G. March (1991) “Exploration and Exploitation in Organizational Learning” Organization Science, Vol. 2, No. 1, Organizational Learning: Papers in Honor of (and by) James G. March (1991), pp. 71-87.
  • Jean-Marie De KETELE (1989). « L’évaluation de la productivité des institutions d’éducation. extrait de Le rendement scolaire de l’enseignement universitaire ». In Les Cahiers de la Fondation Universitaire, N° 3.
  • Lavalette, G.,  &  Niculescu, M.  (1999). Les stratégies de croissance. Éditions d’Organisation. Paris, France.
  • Lebas M. (1995). “Le concept de performance”, in Compter le travail, Travail, n° 34, printemps/été, p. 137-149.
  • Lebas, Michel. (2002). “Performance measurement and performance management”. International Journal of Production Economics. 41. 23-35.
  • Legendre, R. (1993) « Dictionnaire actuel de l’éducation ». 2eme Edition, Montréal : Guérin ; Paris : ESKA.
  • LEGENDRE, R. (1993). « Dictionnaire actuel de l’éducation ». Montréal : Guérin/Paris : Eska, 2ème édition.  p.476-477.
  • Malika AHMED ZAID – CHERTOUK  (2011). “Performance financière et performance sociale dans les entreprises publiques algériennes”, Laboratoire REDYL Université M. Mammeri, Algérie Universidad Politécnica de Valencia & Ciriec-Espana Valencia, 21-22 October 2011.
  • Malika ahmed zaid CHERTOUK; “Contribution performance financière et performance sociale dans les enterprises publiques algériennes”, Université M.Mammeri, Algérie, 2011,
  •  Maslowski, R. (2001). School culture and school performance: an explorative study into the organizational culture of secondary schools and their effects. Enschede: Twente University Press (TUP).
  • Morin, A. et Potvin, G. (dir.) (1994). Pratique éducative et recherche : voies d’intégration (Repères, Essais en éducation, numéro thématique, no 16) Montréal : Les publications de la Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal.
  • Notat NN. (2007). “une question centrale”, Acteurs de l’Économie, dossier spécial performance, octobre 2007, p. 72.
  • Pollitt, C. et G. Bouckaert (2003). ”Evaluating public management reforms: An international perspective” Evaluation in Public-Sector Reform. H. Wollmann. Cheltenham, Edward Elgar: 12-35.
  • Sammons, P. (2011) School Self-Evaluation for School Improvement: What works and Why?
  • Scheerens, J., & Creemers, B. P. M. (1989). Conceptualizing school effectiveness. International journal of educational research, 13(7), 691-706.
  • Scheerens, Jaap. (2015), “School Effectiveness Research.” In International Encyclopedia of the Social & Behavioral Sciences, 80–85. Elsevier, 2015.
  • Scheerens. J., Glas, C. and Thomas, S. M. (2007). Educational Evaluation, Assessment, and Monitoring: A systemic Approach. London i New York: Taylor & Francis.
  • Stéphanie C.P, François C. (2005). « Les objectifs de performance et l’objectivité de la notion de performance ». 1er Workshop Ville-Management“ La performance publique locale : composants et mesures ”, Dec 2005, Paris, France. pp.articles en ligne, 2005.
  • Stéphanie Chatelain-Ponroy, François Cellier. Les objectifs de performance et l’objectivité de la notion de performance. 1er Workshop Ville-Management « La performance publique locale : composants et mesures », Dec 2005, Paris, France.
  • Taouab, Omar & Issor, Zineb. (2019). Firm Performance: Definition and Measurement Models. European Scientific Journal ESJ.
  • Yvon Pesqueux. La notion de performance globale. 5° Forum international ETHICS, Dec 2004, Tunis,Tunisie.

إقرأ أيضاً

العمل لأجل المنفعة العامة للأحداث وفقا لمسودة مشروع القانون الجنائي ومشروع قانون المسطرة الجنائية

العمل لأجل المنفعة العامة للأحداث وفقا لمسودة مشروع القانون الجنائي ومشروع قانون المسطرة الجنائية Work …

أضف تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *