Site icon مجلة المنارة

LA DIPLOMATIE ECONOMIQUE MAROCAINE EN AFRIQUE

LA DIPLOMATIE ECONOMIQUE MAROCAINE EN AFRIQUE

HABBOUBI REDOUANE Enseignant d’économie et gestion Doctorant en sciences politiques à l’université Cadi Ayyad, faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech  BRAHIM DINAR  Professeur de l’enseignement supérieur université Hassan I et directeur du Laboratoire de recherche en économie et action publique (LAREAP)

RESUME :

  La diplomatie économique ou  la diplomatie des contrats, l’une des politiques étrangères les plus favorables par l’Etat Marocain en Afrique, des centaines de contrats sont signés la dernière décennie dans des domaines différents (agriculture, banque, assurance,  communication, habitat, industrie,  production d’engrais, sécurité…).

    Dans cette perspective, la coopération sud-sud consiste au partage technologique, économique et d’expertise en général d’expériences avec les pays du sud .La coopération avec l’Afrique reflète une solidarité  et un atout majeur pour le développement.

   Les dernières statistiques ont prouvé l’évolution importante des relations économiques, ce qui influe directement sur le champ   de  la diplomatie marocaine. La réintégration de l’Union Africaine est un signe important  de cette politique étrangère mise en évidence.

Mots clés:

Diplomatie économique, géoéconomie, coopération sud-sud, mondialisation.

ABSTRACT:

  Economic Diplomacy or Diplomacy of Contracts is one of the most favorable foreign policies conducted by the Moroccan State in Africa. Hundreds of contracts have been signed in the last decade in various fields (agriculture, banking, insurance, communication, housing, industry, security …).

In this perspective, South-South cooperation consists of the technological, economic sharing of expertise and experiences with the countries of the South, which reflects the Moroccan solidarity and its major asset for development.

The statistics have proved the important evolution of economic relations, which directly affect the field of Moroccan diplomacy. The reintegration of the African union is an important sign of this foreign policy highlighted.

Keywords:

Economic diplomacy, geo-economics, South-South cooperation, globalization.

1-Problématique :

Quels sont les enjeux de la diplomatie économique du Maroc avec l’Afrique,et dans quelle mesure il peut en bénéficier dans le cadre de la coopération Sud-Sud ?

2-Méthodologie et résultats :

   Dans un contexte de mondialisation néolibérale qui exacerbe les inégalités entre le Nord et le Sud, de globalisation financière ,de multilatéralisme commercial au sein de l’ OMC , mais également de montée du régionalisme, du progrès technique, industriel, de communication,  et d’émergence de nouveaux pôles de développement, l’Afrique paraît comme terrain d’investissement et de commerce  pour plusieurs forces économiques et politiques internationales traditionnelles(les Etats Unis, l’Union Européenne, les pays de BRIC,  le Japon…).

   En se basant sur des statistiques récentes de la banque mondiale(UNComtrade), TRADEMAP, et du ministère de l’économie et des finances du Maroc  (Office des changes) nous démontrons l’évolution des relations économiques du Maroc avec les pays d’Afrique dans le cadre de la coopération sud-sud et analysons les défis de cette coopération pour en sortir des éléments aidant à résoudre cette problématique.

 En adoptant une approche gagnant-gagnant, les relations commerciales et d’investissement durant la dernière décennie ont  connus une grande importance dans différents domaines.

    En effet, la coopération Sud-Sud est consacrée dans le Préambule de la Constitution de 2011, et le pays s’est engagé dans de nombreuses initiatives qui visent à promouvoir  cette forme de collaboration sur les plans politique, économique, technique et humanitaire(dans la construction d’infrastructures,   l’énergie, les ressources minérales, les télécommunications, la sécurité, les banques ,l’aéronautique et de l’agriculture), notamment vis-à-vis des pays de l’Afrique subsaharienne, c’est une priorité de politique étrangère, et le Maroc s’y investit énergiquement.

Introduction :

   Dansun contexte de mondialisation néolibérale qui exacerbe les inégalités entre le Nord et le Sud, de globalisation financière, de multilatéralisme commercial au sein de l’OMC, mais également de montée du régionalisme,du progrès technique  et de communication,  et  l’émergence de nouveaux pôles de développement, l’Afrique paraît comme terrain d’investissement et de commerce  pour plusieurs forces économiques et politiques internationales traditionnelles(les Etats Unis, l’Union Européenne, les pays de BRIC,  le Japon…).

     Pour le Maroc, la grande importance stratégique et sécuritaire avec les pays d’Afrique le pousse à réviser sa diplomatie étrangère et prendre des décisions de la politique étrangère contemporaine,  pour tirer parti de ces opportunités. L’Union Africaine s’avère nécessaire  pour l’Etat, et l’offensive diplomatique  ces dernières années traduit cette volonté.

     En effet, la coopération Sud-Sud est consacrée dans le Préambule de la Constitution de 2011, et le pays s’est engagé dans de nombreuses initiatives qui visent à promouvoir  cette forme de collaboration sur les plans politique, économique, technique et humanitaire(dans la construction d’infrastructures,   l’énergie, les ressources minérales, les télécommunications, la sécurité, les banques ,l’aéronautique et de l’agriculture), notamment vis-à-vis des pays de l’Afrique subsaharienne, c’est une priorité de politique étrangère, et le Maroc s’y investit énergiquement.

      Depuis 1984, le Maroc a décidé quitter l’organisation de l’unité africaine (par le retrait de l’OUA) et s’orienter  vers l’Europe, la rupture a duré plus de  trois décennies avec l’OUA  et  un grand nombre de pays Africains. Rabat a privilégié des relations bilatérales limitées surtout avec les pays amis et frères qui ont  soutenu le Maroc dans son intégrité territoriale.

      Le dernier sommet africain à Marrakech lors de la COP22 traduit une métamorphose diplomatique vis-à-vis  des pays du continent, ce qui constitue un message très signifiant au monde et au continent qui soutient avec la majorité le Maroc en son droit à l’appartenance à l’Union Africaine.

    Actuellement, le Maroc  a encouragé ses entreprises à investir en Afrique, surtout par la volonté politique royale assumée. L’Afrique, c’est le champ prioritaire de cette époque. Une diplomatie africaine de grande envergure, portée par une vision  à long terme du Roi Mohamed VI, et  qui consacre les choix stratégiques ;du Maroc renforçant  la coopération  sud-sud avec les pays africains. Les opérateurs économiques ont pris l’initiative en offrant des rôles pour  l’Afrique dans différents secteurs.

      Autant de voyages qui s’inscrivent dans le cadre d’une vision stratégique. Ces offensives économiques et diplomatiques ont ainsi permis l’ouverture de nouveaux horizons aux entreprises marocaines pour créer des postes d’emploi et lutter contre la pauvreté (en investissant dans des grands projets et la signature de 500 accords).

    La politique étrangère marocaine fut marquée, dès le début, par l’appui résolu et solidaire du Maroc à la lutte de libération des pays africains du joug colonial, et par la consolidation de l’unité africaine qui s’est particulièrement illustrée par la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (nommée l’Union Africaine après), dont le Maroc figure parmi les fondateurs surtout avec la présence du Roi Mohammed V.

   L’action diplomatique marocaine s’est assignée comme objectif stratégique de hisser la coopération avec  les pays du sud et surtout les pays africains au niveau d’un véritable partenariat agissant et solidaire. C’est dans cette perspective que les multiples visites Royales effectuées par le Roi Mohammed VI, depuis son intronisation, à de nombreux pays africains, ont créé une nouvelle dynamique dans les relations avec ces pays frères, et ont donné une forte impulsion à la coopération Sud-Sud du Maroc  avec  les pays du sud et surtout  les pays de l’Afrique.

    En matière de paix et de sécurité, le Maroc favorisant d’une force militaire importante dans la région, fournit tous les efforts nécessaires pour contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité dans le continent africain. Il a toujours manifesté son soutien aux initiatives des Nations Unies pour la restauration de la paix et de la stabilité en Afrique, et met des contingents militaires à la disposition des opérations de maintien de la paix des Nations Unies dans la région. C’est le cas de son soutien militaire au Mali, La côte d’Ivoire, la République De Congo…

    Le Maroc ne cesse de plaider et de soutenir la question de développement dans les pays du sud. C’est ainsi que lors de sa présidence du groupe des 77 et la Chine, en 2003, le Maroc a montré son engagement  à la coopération sud-sud, notamment en faveur des pays de l’Afrique subsaharienne. C’est dans ce sens que le Maroc a organisé en 2007 à Rabat en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la première Conférence africaine sur le développement. Cette Conférence a eu pour mérite de répondre à l’ambition du Maroc, de promouvoir un développement humain à travers le renforcement de la coopération sud-sud et la mise en œuvre des engagements pris dans divers forums internationaux, notamment ceux liés aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).Cet engagement du Maroc en faveur de l’Afrique subsaharienne rapporte aussi au Royaume des devises et renforce aussi sa position de leadership sur le continent africain.

1-Cadre conceptuel:

On définie d’abord les concepts clefs les plus utilisés :

a-La diplomatie :

« La diplomatie, tout d’abord peut-être définie comme la science et la pratique des relations politiques entre les États, et particulièrement de la représentation des intérêts d’un pays à l’étranger »[1].

b-La diplomatie économique :

Dans le dictionnaire de diplomatie de Berridge et James [2]  la diplomatie économique    est définie par :

-« Diplomatie qui utilise les ressources économiques – tant les récompenses que les sanctions – dans l’optique de la poursuite d’objectifs particuliers de politique extérieure. »

-Une deuxième définition consiste à : « diplomatie qui concerne les questions de politique économique, incluant le travail des délégations à des conférences telles que celles organisées par des organismes comme l’organisation mondiale du commerce . Bien que distincte de la diplomatie commerciale ayant cours lors de missions diplomatiques, elle englobe également l’activité de suivi et le rapportage sur les politiques économiques dans les pays tiers ainsi que les conseils sur les meilleurs moyens de les influencer ».

c- La géoéconomie :

La géoéconomie est l’analyse des stratégies économiques diligentées par les États dans le cadre de la défense ou de l’aide au développement de leurs entreprises nationales vis-à-vis du contexte concurrentiel international. [3].

   Selon Pascal Lorot, « la géoéconomie analyse les stratégies d’ordre économique – notamment commerciales –, décidées par les États dans le cadre de politiques visant à protéger leur économie nationale ou certains pans bien identifiés de celle-ci, à aider leurs “entreprises nationales” à acquérir la maîtrise de technologies et/ou à conquérir certains segments du marché mondial relatifs à la production ou à la commercialisation d’un produit ou d’une gamme de produits sensibles, en ce que leur possession ou leur contrôle confère à son détenteur – État ou entreprise « nationale » – un élément de puissance et de rayonnement international et concourt au renforcement de son potentiel économique et social »[4].

Il précise que « La géoéconomie s’interroge sur les relations entre puissance et espace, mais un espace “virtuel” ou fluidifié au sens où ses limites bougent sans cesse, c’est-à-dire donc un espace affranchi des frontières territoriales et physiques caractéristiques de la géopolitique […] »[5]

d-coopération Sud-Sud :

     Dans son rapport de 2010 sur le développement économique en Afrique, intitulé La Coopération Sud-Sud : l’Afrique et les nouvelles formes de partenariat pour le développement, la CNUCED définit le terme de la CSS comme incluant « les processus, les institutions et les arrangements destinés à promouvoir les relations politiques, économiques, et techniques entre pays en développement dans la recherche d’objectifs communs de développement. » (CNUCED, 2010 : 1). Le rapport stipule également que la CSS est pluridimensionnelle, englobant  les domaines de commerce, finances, investissement, échange de connaissance, de compétences et d’expertise technique.

  La coopération Sud-Sud est définie par les Nations Unies comme une entreprise commune de peuples et pays du Sud, née d’expériences et de sympathies partagées, fondée sur des objectifs communs et sur la solidarité et régie, entre autres, par les principes de la souveraineté et de l’appropriation nationale, en l’absence de toute condition. La CSS (La coopération Sud-Sud) ne doit pas être envisagée comme une forme d’aide publique au développement. C’est un partenariat entre égaux fondé sur la solidarité. (Nations Unies, 2009 : para. 18).

2-Géoéconomie et diplomatie économique comme nouvelle vision politique :

Après la guerre froide, les conflits militaires classiques entre pays développés sont transformés à la sphère économique. La puissance sur la scène internationale s’effectue dorénavant d’une manière plus douce, très proche de ce que Joseph S. Nye l’a qualifié de soft power[6].

Cette compétition s’est développée à cause de la mondialisation à un autre niveau, entre les pays développés et ceux en voie de développement.

Cette vision a causé plusieurs effets comme l’apparition des firmes multinationales, les entreprises nationales, les Etats motivent plus l’économie et deviennent un acteur principal dans cette mue commerciale :

 « L’ouverture des frontières, la libéralisation des échanges et les progrès de la technologie ont favorisé l’apparition de firmes multinationales dotées de stratégies mondiales. Aux côtés de leurs entreprises nationales, les États se sont engagés dans des politiques de conquête de marchés extérieurs et de prise de contrôle de secteurs d’activité considérés comme stratégiques »[7].

Au service des ambitions nationales, les diplomates doivent aujourd’hui avoir la double casquette, diplomatique et économique, ce qui n’est pas sans leur poser de problèmes[8].

Le passage à une nouvelle ère impactée par la compétition économique au niveau international a déclenché l’émergence d’une nouvelle discipline : la géoéconomie.

Au début des années 90, Edward Luttwak annonçait l’avènement d’un nouvel ordre international dans lequel l’arme économique remplace l’arme militaire comme instrument au service des États dans leur volonté de puissance et d’affirmation sur la scène internationale.[9]

« Les menaces militaires et les alliances ont perdu leur importance avec la pacification des échanges internationaux, précise  t-il dans son ouvrage clé The Endangered American Dream; dès lors, les priorités économiques ne sont plus occultées et passent au premier plan. À l’avenir, ajoute-t-il, c’est peut-être la crainte des conséquences économiques qui régulera les contentieux commerciaux, et sûrement plus les interventions politiques motivées par de puissantes raisons stratégiques. Et s’il faudra encore une menace extérieure pour assurer l’unité et la cohésion interne des nationaux et des pays, cette menace sera désormais économique ou, plus exactement, géoéconomique »[10].

3-l’Afrique comme champ de diplomatie économique :

 La question qui se pose est : pourquoi l’Afrique aujourd’hui ?

 a-Les racines historiques et la liaison  qui est très ancienne depuis l’antiquité en passant par  le moyen âge ou le Maroc  jouait un rôle politique et commercial capital.

b-L’importance  de la position des pays d’Afrique dont l’intégration régionale s’avère nécessaire, la réintégration à l’Union Africaine peut donner au Maroc des opportunités   inédites dans l’avenir.

  c- l’Afrique favorise de plusieurs caractéristiques de richesses minérales, démographiques, agricoles qui la rendent   la deuxième  région  du monde  ayant une forte croissance après les pays d’Asie, mais les pays africains risquent de rester spécialisés dans les matières premières par la nouvelle division internationale du travail.

« Parce que l’Afrique qui, il y a encore 20 ans, était réduite à ses crises politiques, économiques et sanitaires vient de traverser une période de croissance supérieure à celle enregistrée sur le reste de la planète. Malgré un ralentissement de l’activité observé depuis 2016 et sans occulter l’hétérogénéité des situations nationales, les perspectives restent globalement positives .

     Parce que la jeunesse du continent, qui constitue un défi majeur pour les États africains, aujourd’hui et plus encore demain, est surtout une source d’énergie, d’innovation et d’opportunités»[11].

         Il est temps de diversifier les structures économiques au continent et de promouvoir l’intégration économique régionale pour créer des économies d’échelle, ainsi que la mise en œuvre des stratégies   cohérentes, coordonnées et complémentaires  avec ses différents partenaires en vue de  profiter des opportunités offertes.

     Certes, le marché africain est caractérisé par une concurrence   acharnée, néanmoins, les grandes entreprises marocaines publiques et privées qui connaissent un essor colossal peuvent donner à la coopération sud-sud une grande impulsion et sont au niveau de la compétitivité internationale dans la région tel que «l’OCP, ONA, MAROCTELECOM, BP, BMCE, ATTIJARIWAFABANK… ».

4- Relation commerciales Maroco-Africaines :

     Dans les deux dernières décennies, l’Afrique a connu une croissance importante ,d’où le   continent attire plus les forces économiques a  y investir .

« L’Afrique subsaharienne a connu depuis le début des années 2000 une conjoncture globalement favorable. Les performances économiques de l’Afrique subsaharienne ont été depuis 2000 supérieures à celles de l’économie mondiale. En effet, l’activité en Afrique subsaharienne a crû en moyenne de 5,6 % par an de 1999 à 2008 alors que l’économie mondiale s’accroissait de 4,2 % sur la même période. En 2009, au cœur de la crise économique, la région se distinguait par sa résilience, la croissance atteignant 3,9 % alors que l’économie mondiale était en récession de – 0,1 % »[12].

     Pour le Maroc, une importante hausse d’export, d’import reflétant l’optique des politiques commerciales avec les pays d’Afrique, d’ou la conquête d’un nouveau marché important  et surtout avec l’Afrique occidentale.

     Les graphes suivant traduisent les importations et exportations des biens et services avec les pays d’Afrique.

Source : base de données du commerce des services de l’ITC, la CNUCED et l’OMC sur la base des statistiques d’Eurostat, du Fond Monétaire International, de l’ Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et des autorités statistiques nationales compétentes.

Dans le graphe  suivant les pays  exportateurs  des  services  marocains en 2016 en milliers de dollars Américain.

Dans le graphe  suivant les pays importateurs  des produits   marocains en 2016 en milliers de dollars Américain.

Source :Trade map, site web : https://www.trademap.org/Index.aspx   1/2/2017

Exportations, importations et balance commerciale du Maroc avec l’Afrique subsaharienne [13]

Source : Base de donnée WITS et COMETRADE

Conclusion :

L’approche gagnant-gagnant reste parmi les principes de la coopération sud-sud, le respect de cette vision impose au Maroc et aux pays d’Afrique de formuler des politiques étrangères de bénéficier en même temps et tire profit a long terme.

La réintégration à l’union africaine donne au Maroc d importantes opportunités  pour relancer l’économie et assurer un développement important et conquérir de nouveaux marchés.

Les derniers rapports et statistiques publiés  détaillent comment malgré la croissance des échanges, la part de l’Afrique dans le commerce extérieur du Maroc reste très faible.


[1] Définition du Centre national de ressources textuelles et lexicales français.

[2] Berridge and James, Dictionnary of diplomacy, 2001, Palgrave

[3] « Définition géoéconomie » , sur Portail de l’intelligence économique :https://portail-ie.fr/resource/glossary/13/geoeconomie

[4] « De la géopolitique à la géoéconomie », Géoéconomie, n° 1, mars 1997, p. 29

[5] ibid

[6] Joseph S. Nye, Jr., Le leadership américain, PUN, 1992.

[7] Pascal Lorot, « De la géopolitique à la géoéconomie », Géoéconomie 2009/3- (n° 50). Editions Choiseul, p. 9-19.

[8] Reginald Dale, “Diplomats: Don’t Forget the Economy”, International Herald Tribune, 26 novembre 1996.

[9] Edward Luttwak, “From Geopolitics to Geo-economics. Logics of Conflict, Grammar of Commerce”, The National Interest, été 1990; The Endangered American Dream, Simon & Schuster, 1993, traduction française, Le rêve américain en danger, Odile Jacob, 1995.

[10] Edward Luttwak, “From Geopolitics to Geo-economics. Logics of Conflict, Grammar of Commerce”, The National Interest, été 1990; The Endangered American Dream, Simon & Schuster, 1993, traduction française, Le rêve américain en danger, Odile Jacob, 1995

[11] Institut Montaigne «   Prêts pour l’Afrique d’aujourd’hui ? » Rapport septembre 2017  .Paris sur  www.institutmontaigne.org .p5

[12]  ibid

[13] Base de donnée WITS et COMETRADE

Exit mobile version