« Entrepreneuriat entre la théorie et l’application ignorée »

 

« Entrepreneuriat entre la théorie et l’application ignorée »

Elmehdi DIOURAN,

 doctorant en science économique

Faculté de Salé, université Mohammed 5 Rabat »

 

  Introduction

 

 

Plusieurs disciplines interviennent en effet dans le champ de l’entrepreneuriat, sans pour autant que chacune de ces interventions soit pertinente ou légitime par rapport à toutes les manifestations du phénomène entrepreneurial. L’entrepreneuriat est un phénomène multiple, dont la compréhension réclame les éclairages de différentes disciplines scientifiques, ayant chacune leur spécificité. Les questions se posent à divers niveaux et les points de vue envisageables sont nombreux. Lorsqu’on prend connaissance de la littérature scientifique traitant de l’entrepreneuriat, L’entrepreneuriat est considéré comme un instrument clé permettant d’améliorer la compétitivité entre les nations, de favoriser la croissance économique et d’accroître les possibilités d’emploi.

Nous pouvons, avec Verstraete T[1]. (2000), saisir le phénomène entrepreneurial comme un processus, initié par un  individu, l’entrepreneur, pouvant donner lieu à la création d’une forme organisationnelle (qui peut être une entreprise, mais pas nécessairement). Pour être complet, il faut également proclamer que cette dynamique a un  impact sur l’environnement. L’individu, l’organisation (comme forme et comme action) et l’environnement constituent donc trois possibilités d’investigation dans le champ de l’entrepreneuriat. Verstraete T. explicite d’ailleurs la nécessité, pour comprendre l’entrepreneuriat, d’étudier, tant l’entrepreneur que l’organisation et son contexte socioéconomique. Cette perspective ouvre l’étude de l’entrepreneuriat à plusieurs disciplines, telles que  l’économie, la sociologie, la psychologie, les sciences de la gestion, l’histoire,…

Dans le même ordre d’idée, la conception de l’entreprise présentée par Thuderoz C. (1997 : 24) permet de distinguer différents registres d’existence de l’entreprise, et deux niveaux de lecture, sans trancher, pour autant, une hiérarchie entre ceux-ci. Thuderoz évoque l’entreprise comme « un ensemble articulé de trois sous-systèmes autonomes : le système productif, le système organisationnel, le système institutionnel, en interaction étroite avec un écosystème, l’environnement de l’entreprise ». L’entreprise s’actualise donc dans trois registres de la réalité sociale :

  1. a) dans le coté économique, en tant que lieu de production ;
  2. b) dans le répertoire social, en tant qu’ensemble organisé ;
  3. c) dans le registre du symbolique, en tant qu’institution.

Par ailleurs, Thuderoz C[2].  Distingue deux niveaux de lecture : nous pouvons, d’une part, envisager l’entreprise dans sa relation à l’ordre social, en tant qu’institution ; d’autre part, nous pouvons  l’étudier dans son ordre interne. Les propos sont bien entendu différents selon qu’on se place dans l’une ou l’autre de ces perspectives.

«Le phénomène de l’entrepreneuriat peut changer nettement d’un contexte à l’autre. Il s’avère souvent que la recherche d’une seule définition simple d’un entrepreneur est  futile» (traduction libre ; Alvarez, Barney, 20)[3]. De même, il faut ajouter que l’entrepreneuriat n’est pas un phénomène réductible uniquement  aux entreprises mais il touche tous les types d’organisations répondant à un besoin de la société. En plus, l’entrepreneuriat n’est donc pas limité à l’idée de recherche du profit; il peut aussi être lié au domaine public ou au développement durable, à la culture, à l’art par le biais d’organisations à but non lucratif et caritatif (Paturel, 2005 et 2006)[4].

Dans notre travail, nous présentons l’aspect théorique de l’entrepreneuriat et de l’entrepreneur comme le noyau de ce concept et puis, l’innovation comme critère de base de la réussite chez les entreprises et enfin nous s’intéressons à la PME et le processus entrepreneurial.

 

1-   Les grandes écoles de la pensée

 

Lorsqu’on parle de l’entrepreneuriat nous présentons essentiellement les grandes économistes leaders en matière :

Nous commençons par Rechard CANTILLON (1680-1734) et jean Baptiste SAY (1767-1832) comme le précurseurs pour avoir attribué un rôle économique et spécifique de l’entrepreneur, ses deux auteurs sont les premiers à s’intéresser « tant à l’économie qu’aux entreprises, à leurs création, à leur développement et à leur gestion »[5].

L’analyse de Cantillon consiste à qualifier que l’entrepreneur est une personne qui prend le risque afin de réaliser un bénéfice à travers une activité, avec une confrontation de certain incertitude.

Pour J.B. Say, il est plus connu pour la loi célèbre « la loi des débouchés », selon lui l’offre crée sa propre demande. Il définit l’entrepreneur en fonction de son rôle dans la production, dans sa vision, l’entrepreneur est une personne qui créent une utilité nouvelle pour eux même.

Passant à l’école anglaise entre XVIII et XIX siècles, qui fondra la pensée économique classique et néo-classique sans prendre en considération un rôle important de l’entrepreneur dans le mécanisme économique.

Adam Smith (1723-1790) et John Stuart Mill (1808-1924), qui assimilaient la fonction de l’entrepreneur à celle de capitaliste.

Pour l’école allemande, du XIX siècle, l’entrepreneur assume le risque de l’incertitude, notamment l’incertitude comme une situation assez difficile de prévoir et y anticiper.

Dans la conception autrichienne, selon Friedrich HAYEK (1899-1992), les notions de l’information et d’opportunités sont fondamentales pour expliquer l’entrepreneuriat.

 

 

A travers ces aperçus historiques, le rôle et les qualités de l’entrepreneur restent le point commun entre ses auteurs pour la réalisation d’un profit et c’est l’objectif de chaque entrepreneur, mais chacun de ses auteurs présentent des critères et des modalités à suivre afin de réaliser le but attendu.

 

2-   L’innovation et le développement économique « Schumpeter »

 

L’entrepreneuriat et l’innovation sont associés depuis que l’économiste Schumpeter a évoqué la force du processus de « destruction créatrice ». Par ce processus, les nouvelles entreprises innovantes mettent en difficulté, voire font disparaître, des entreprises existantes installées dans leurs secteurs d’activité et qui n’ont pas su (ou pas pu) adapter leurs produits, leurs services ou leurs méthodes. Dans une optique évolutionniste, l’entrepreneuriat apparaît comme un instrument de sélection économique qui sous-tend le développement économique.

Les entrepreneurs sont la force centrale de ce processus de destruction créatrice : ils identifient les opportunités et développent les nouveaux concepts et technologies pour lancer de nouvelles activités commerciales.

Pour Schumpeter, l’entrepreneur est un agent actif et dynamique, avec une tache nouvelle, c’est l’innovation comme moteur de développement. L’hypothèse de base de Schumpeter est que le déséquilibre dynamique, crée par le changement, et non plus l’équilibre optimum, constitue la norme d’une économie saine.

Selon Schumpeter, la fonction d’entrepreneur consiste surtout à innover, autrement dit à introduire des produits nouveaux ou de qualité différente, ou encore des techniques, ou des procédés de fabrication nouveaux.

A/ Les cycles économiques sont ceux des innovations

 

Le cycle économique, est très simple au niveau de l’analyse, car nous pouvons présenter le cycle comme le cycle de vie d’un produit, il faut  un démarrage puis croissement et ensuite  la maturité et enfin le déclin, c’est un cycle de vie normal, en effet la relation de la PME et le cycle économique est utile pour lancer le cycle économique afin de créer de nouveaux produits, satisfaire une localité, contribuer au développement économique du pays.

Le défi de la PME c’est garantir l’innovation comme source de force et de positionnement.

Il faut un effet de synergie pour ces innovations nécessitant 2 conditions : une véritable adaptation technologique avec le processus de production précédent et il faut d’autre part que ce développement d’industries nouvelles puissent déclencher une vague secondaire d’essor caractérisée par la diffusion de pouvoir d’achat dans l’économie ce qui revient à une augmentation de la demande, donc l’innovation est le critère essentiel de la réussite dans une société de l’innovation[6].

Schumpeter distingue 5 types d’innovations : la fabrication de biens nouveaux, des nouvelles méthodes de production, l’ouverture d’un nouveau débouché, l’utilisation de nouvelles matières premières et la réalisation d’une nouvelle organisation du travail

Ainsi Schumpeter va distinguer 3 grands cycles économiques liés à l’apparition de progrès techniques marquant : 1789-1848 Première RI[7] et vapeur, 1848 – 1896 chemins de fer – acier, 1900- 1950 électricité – acier. Par extension on pourrait parler de nos jours du rôle de l’informatique et de l’internet

B/ Le rôle de l’entrepreneur

 

1) L’entrepreneur Schumpetérien se distingue de l’entrepreneur néoclassique, «l’essence de l’entrepreneuriat se situe dans la perception et l’exploitation de nouvelles opportunités dans le domaine de l’entreprise […]. Cela a toujours à faire avec l’apport d’un usage différent de ressources nationales qui sont soustraites de leur utilisation naturelle et sujettes à de nouvelles combinaisons[8]».

En effet dans l’univers néoclassique la société est composée d’individus interchangeables prenant tous la même décision dans des conditions identiques csq aucune évolution n’est possible et le système économique se réduit à un simple circuit c’est à dire une sempiternelle reproduction à l’identique des conditions de départ.

2 ) L’entrepreneur Schumpetérien est un personnage hors du commun doué de qualités exceptionnelles et dont l’action provoque la rupture du circuit et déclenche l’évolution

3 ) Ainsi il est amené à distinguer 2 types d’entrepreneurs : innovateur qui va prendre le plus de risques en introduisant l’innovation mais est celui aussi qui fera le plus de profits, Schumpeter employant dès lors la notion de profit

 

3-   la PME et le processus entrepreneurial.

Malgré une certaine reconnaissance de la légitimité de l’entrepreneuriat en tant que science à part entière (Saporta, 2003)[9], la recherche dans ce domaine reste encore fragmentée, voire éclatée. Il demeure encore pratiquement impossible d’obtenir une définition consensuelle et de construire une théorie générale (Danjou, 2000 ; Hernandez, 2001 ; Fayolle, 2007).

selon, Verstraete (2003, p.13) « l’entrepreneuriat concerne le phénomène relevant dune relation symbiotique entre lentrepreneur et lorganisation impulsée par celui-ci».

Dans une optique de compréhension et de modélisation du phénomène entrepreneurial, nous  allons fonder notre réflexion sur les travaux de Bruyat (1993), notamment la perspective  historique du processus entrepreneurial.

Cette perspective suppose en premier lieu, que le processus de création d’une entreprise ne se  déclenche que si et seulement si l’entrepreneur se situe au niveau de la zone de cohérence de  sa Configuration Stratégique – pour que son projet puisse apparaître  et se développer (Bruyat, 1993 ; Fayolle, 2005 ; Fayolle et Lassas-Leclerc, 2005).

Fayolle (2005, p.91) reprend la définition de Bruyat qu’elle « exprime  des buts et des objectifs perçus à travers l‟analyse conjointe de ses aspirations, de ses compétences et ressources, et enfin, des possibilités de l‟environnement […]. La zone de cohérence de la configuration stratégique correspond donc à des actions qui sont perçues par l‟individu comme étant souhaitables et possibles ».

pour bien saisir l’esprit entrepreneuriale, comme philosophie de travail chez l’entrepreneur, à travers la réalisation d’une démarche claire et logique pour la réussite de l’affaire.

Cette démarche ou bien le processus à suivre :

  • de l’idée à l’opportunité
  • l’analyse de marché
  • le plan d’affaire
  • le financement
  • les partenaires

Ses étapes sont essentielles pour réussir et réaliser l’objectif, pour l’étape « de l’idée à l’opportunité », est très sensible car elle présente le choix de l’activité et le domaine de travail, donc l’entrepreneur doit être vigilant pour ces choix et ses mesures pour qualifier le degré d’opportunité d’affaire.

Apres le choix de l’idée, il faut faire une étude de marché sur la capacité du marché et ses clients potentiels et le besoin du produit futur par l’étude économique et financière. pour le plan d’affaire c’est simple document que plusieurs spécialiste le nomme feuille de conduite parce que cet outil pour analyser tous les aspects d’une situation entrepreneuriale, il présente aussi une partie analytique qui présente toutes variables conditionnant la réussite de l’entreprise, une autre partie stratégique et opérationnel parce qu’elle structure da la démarche entrepreneuriale. Et aussi la partie financière, ainsi que un outil de communication et de négociation afin de convaincre les partenaires. Passant au financement ou l’entreprise dans son démarrage cherche le financement à travers la faisabilité du projet et aussi le caractère de l’entrepreneur pour convaincre les partenaires.

L’énorme augmentation du bien être matériel que les économies développées ont connu depuis la révolution industrielle repose sur le changement et l’innovation.

Ces innovations sont à l’origine de l’abondance qui caractérise les temps modernes, elles  nous ont pas seulement enrichies mais elles ont transformé nos façons de vivre et de travailler.

L’innovation est un processus social car l’intensité et la direction de l’activité créatrice dépendent des lois, des institutions et des réglementations qui affectent l’incitation à innover.

La relation entre croissance et innovation implique une interaction entre la technologie et l’économie car le progrès technique transforme le système qui l’engendre.

La théorie de la croissance endogène tente de comprendre l’interaction entre les connaissances techniques et les caractéristiques structurelles de l’économie et de la société, ainsi que la façon dont cette interaction se solde par la croissance économique.

Sous l’ombre de cette théorie la concurrence provoque en permanence le renouvellement de l’innovation ainsi PORTER 1990 a souligné que les entreprises qui survivent dans la jungle concurrentielle ne doivent pas tant au prix qu’elles pratiquent ou à la quantité qu’elles produisent qu’à leur capacité d’innovation.

Selon MOKYR 1990 l’ouverture au changement et à la nouveauté est la caractéristique essentielle des nations qui nous viennent les leaders économique de leur temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

 

L’entrepreneuriat joue un rôle important dans l’ambition propre des entreprises pour créer une communauté de valeurs sur le long terme, pour gérer les risques et les opportunités commerciales liées au développement durable, mais il leur permet également de devenir une force positive agissant en faveur des objectifs de la société pour un développement durable global.

L’innovation est au cœur de la dynamique entrepreneuriale, c’est le changement, la nouveauté, mais aussi une autre façon de faire. Or, toute innovation est risquée, notamment lorsqu’il s’agit d’entreprendre dans un nouveau domaine. Pourtant, l’innovation est aussi la réponse à un risque, celui de la concurrence. Si l’on ne fait rien on est condamné à disparaître[10]. Ce risque découle de l’incertitude du résultat, de la combinaison des nouveaux moyens de production et du succès sur le marché du nouveau produit, du nouveau processus de production, des nouvelles approches marketing et/ou de ses modes de gestion.

Le progrès technique est réintégré au cœur de la croissance, ce n’est plus un « résidu » par rapport à l’apport des facteurs de production traditionnels considérés endogènes (ressources naturelles, capital, travail). C’est le modèle fondateur de Paul Romer qui rend endogène l’innovation car il la fait dépendre du comportement, des initiatives et du développement des compétences des agents économiques. L’innovation est alors une activité à rendement croissant qui augmente le stock de connaissances, et le « débordement » de ces connaissances finit par être bénéfique à tous, au lieu de se limiter à la firme innovante. Les firmes sont alors interdépendantes, la « course à l’innovation » de chaque firme bénéficie à l’ensemble des firmes et tire l’économie vers la croissance.

Ainsi, de par leurs activités, les entreprises sont à la base du développement économique et jouent un rôle central dans la production, la distribution et la vente de marchandises et de services sur le libre marché, dans le cadre des lois et des règles en vigueur. Elles représentent de ce fait des acteurs indispensables pour une prospérité durable, pour le bien-être et l’emploi. Cependant, certaines de leurs activités peuvent avoir un impact négatif sur la société à plusieurs niveaux, d’où l’importance d’agir en vue de minimiser cet impact et de gérer les risques.

De leur côté, pour assurer le maintien d’une croissance durable sur le long terme, les États ont intérêt à encourager les entreprises et à leur assurer de bonnes conditions d’exercice de leurs activités, notamment à l’ère de la mondialisation, où elles agissent sur des marchés du monde entier. C’est justement là que parfois les administrations publiques se retrouvent face à des défis d’ampleur et peinent à appliquer et à mettre en œuvre des législations nationales qui soient à la hauteur des normes internationalement reconnues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bibliographie

 

 

  • Alvarez S-A, Barney J-B. (2004) “Organizing rent generation and appropriation: toward a theory of the entrepreneurial firm”, Journal of Business Venturing 19, 621–635.
  • Etemad H, Wright R.W. 2003. Internationalization of SMEs : Toward a new paradigm. Small Business Economics 20(1) : 1-4.
  • Fayolle A. 2002. Accompagnement des createurs d’entreprise et amelioration de l’ecoute mutuelle entre les entrepreneurs et leurs partenaires: Une recherche sur les perceptions des uns et des autres. Cahier de Recherche CERAG 25
  • Fayolle A. 2004. Compréhension mutuelle entre les créateurs d’entreprise et les accompagnateurs : une recherche exploratoire sur des différences de perception. Management International 8(2) : 1-14
  • Fourcade C, Torrès O. 2001. Proximité et stratégie d’internationalisation des PME : le rôle des milieux internationalisant, IIIe Journées de la proximité: Paris
  • Bruyat .C. (1993), « Création d‟entreprise : Contributions épistémologiques et modélisation », Thèse de doctorat en sciences de gestion, Université Pierre Mendès,(Grenoble II), Ecole Supérieure des Affaires ;
  • Célestin Mayoukou , « Entrepreneuriat et innovation », Paris, édition l’Harmattan, 2007
  • Fayolle.A. (2004), « Entrepreneuriat, Apprendre à entreprendre », Editions DUNOD ;
  • Fayolle .A. (2005), « Introduction à l‟entrepreneuriat », Editions DUNOD ;
  • Fayolle A. (2007), « Entrepreneurship and New Value Creation. The Dynamic of the Entrepreneurial Process», Cambridge: Cambridge University Press;
  • Fayolle.A. et Lassas-Clerc.N. (2005), « Compréhension de l‟engagement d‟un individu dans le processus de création d‟entreprise par une étude de cas », 4ème Congrès International de l‟Académie de l‟Entrepreneuriat, Paris,
  • Filion L.-J., « le champ de l’entrepreneuriat : historique, évolution, tendance », revue internationale PME, 1997,10,2.
  • Juan-Luis Klein,Denis Harrisson, « L’ Innovation Sociale: Émergence et Effets Sur la Transformation des Sociétés », presse de l’université Quebec, 2007.

 

  • R. Paturel, (2005), « Pistes de réflexions en vue de l’élaboration d’une grille de  positionnement des pratiques entrepreneuriales », 4e congrès de l’Académie de  l’Entrepreneuriat, Paris
  • Saporta. B. (2003), « Préférences théoriques, choix méthodologiques et recherche française en entrepreneuriat: un bilan provisoire des travaux entrepris depuis dix ans », Revue de l‟entrepreneuriat, Vol 2, N°1,
  • Verstraete T., Entrepreneuriat – Connaître l’entrepreneur, comprendre ses actes, Paris, L’Harmattan, 1999.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sommaire

 

Introduction. 1

1-      Les grandes écoles de la pensée. 3

2-      L’innovation et le développement économique « Schumpeter ». 4

A/ Les cycles économiques sont ceux des innovations. 4

B/ Le rôle de l’entrepreneur. 5

3-      la PME et le processus entrepreneurial. 6

Conclusion. 9

Bibliographie. 11

Sommaire. 13

 

 

[1] Verstraete Thierry, Entrepreneuriat – Connaître l’entrepreneur, comprendre ses actes, Paris, L’Harmattan, 2000.

[2] Thuderoz Christian, Sociologie des entreprises, Paris, La Découverte, 1997.

[3] Alvarez S-A, Barney J-B. (2004) “Organizing rent generation and appropriation: toward

a theory of the entrepreneurial firm”, Journal of Business Venturing 19, 621–635.

[4] -Paturel, Robert, (2005), « Pistes de réflexions en vue de l’élaboration d’une grille de

positionnement des pratiques entrepreneuriales », 4e congrès de l’Académie de

l’Entrepreneuriat, Paris, actes.

-Paturel, R. (2006), « Délimitation du champ de l’entrepreneuriat par ses

caractéristiques, pratiques et paradigmes », 1er colloque International du Réseau

Méditerranéen des Ecoles de Management, Le management dans l’Espace

Méditerranéen: Modèles et Pratiques, 9 et 10 juin 2006, Beyrouth, actes.

[5] Filion Louis-Jacques, « le champ de l’entrepreneuriat : historique, évolution, tendance », revue internationale PME, 1997,10,2.

[6] Juan-Luis Klein,Denis Harrisson, « L’ Innovation Sociale: Émergence et Effets Sur la Transformation des Sociétés », presse de l’université Quebec, 2007.

 

[7] Révolution industrielle

[8] Cité par Filion (1997), dans Fayolle (2002, p.6) « du champ de l‟entrepreneuriat à l‟étude du processus  entrepreneurial : quelques idées et pistes de recherche », CERAG n°2002-32

[9] Saporta. Bertrand, (2003), « Préférences théoriques, choix méthodologiques et recherche française en entrepreneuriat: un bilan provisoire des travaux entrepris depuis dix ans », Revue de l‟entrepreneuriat, Vol 2, N°1,

 

[10] Célestin Mayoukou , « Entrepreneuriat et innovation », Paris, édition l’Harmattan, 2007, p 13.

 

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