Analyse des groupements régionaux en Afrique : de l’organisation de l’Union Africaine à l’Un ion Africaine

Analyse des groupements régionaux en Afrique : de l’organisation de l’Union Africaine à l’Un ion Africaine

 Smar  Fatimazahra  , doctorante à l’Institut des Etudes Africaines

 

Des observations qui reviennent à une politique immobiliste ont été émises à l’intension de l’OUA. Elle en a pris conscience et passe le témoin, dans la réalisation des penseurs panafricains à l’UA qui a vu le jour au même temps que le siècle. Malgré le manque d’efficacité pour laquelle elle a souvent été dénigrée face à l’immensité des problèmes qui entravent le progrès du continent, l’OUA aura eu le mérite de recherche des solutions et d’épargne beaucoup de conflits en favorisant le dialogue. Généralement de façon non officielle évidement mais conformément à la tradition africaine dont le débat coutumier contribue au dialogue et à la concertation secrète, évitant toujours de faire apparaitre les conflits et mettre en face les protagonistes sur la place publique[1].

L’organisation des sommets annuels est un succès pour l’OUA, permettent ainsi à ces dirigeants de se réunir et de se parler. On voit encore que c’est la dimension culturelle qui triomphe. La où l’organisation internationale échoue donc plusieurs domaines de son concept, contrairement à l’organisation panafricaine réussi à être un cadre de référence dans le dialogue détente de compréhension mutuelle sur certains sujets non élucidés, réconciliations et cela va exclusivement de la personnalité africaine[2], citant ainsi deux proverbes africains pour illustrer ce propos : «  Il veut mieux avaler une aiguille donc une case que d’être contraint d’avaler un tronc d’arbre sur la place publique » et «  Si deux vieillards se battent, c’est qu’ils n’ont pris la peine de se parler. » Cette forme de diplomatie secrète et invisible aux medias dont le but est de garder l’harmonie et de maintenir l’équilibre du tissu social, donne des résultats concrets et fausse souvent le calcule des experts et les prévisions dangereuses de certains observations internationaux qui prédisent des malheurs du continent.

C’est ainsi que cette fois encore contre toute attente, la traité et de l’U.A est adopté et se lancer à toute allure. Quelles sont ses principales innovations par rapport à l’OUA ?

Parmi, les innovations qui distinguent l’UA de l’OUA c’est que les dirigeants africains se rentrassent deux fois par an au lieu d’une. L’objet et de demander au président en exercice de faire à ses pairs un bilan de mi-mandat

 

  • De la coopération à l’intégration

Au cœur de l’O.U.A., il existait une seule source d’autorité.  En l’occurrence,  la conférence des chefs d’Etats et des gouvernements avec comme conséquence ; la coopération limitée aux seuls gouvernements des Etats souverains. Il régnait également la primauté au respect de la souveraineté nationale, la non-ingérence dans les affaires intérieures, pas de dispositions pour envisager une souveraineté commune[3].

      L’O.U.A n’avait qu’une seule finalité ; à savoir, la lutte collective pour la libération des pays africains du colonialisme et la défense de la souveraineté nationale.

A l’avènement de l’Union Africaine, il existe désormais plusieurs sources d’autorité, telles que ; la conférence de l’union, la cour de justice, et le parlement.

       Certes, l’organisation panafricaine respecte l’autorité nationale. Cependant, elle garde toujours le droit d’intervention dans les situations les plus délicates. En outre,  il existe des dispositions prévoyant la suspension des régimes accédant au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels et des dispositions prévoyant la création du mécanisme africain d’évaluation des pairs, dans le cadre du Nepad, ainsi que des dispositions prévoyant le contrôle de la conformité aux décisions dans le cadre de la CSSDCA[4].

Dans  la commission de l’union africaine, l’autorité est divisée entre l’exécutive et les pouvoirs propres en matière d’initiative.

Les membres de la commission sont élus et dotés d’un mandat politique pleinement reconnu ; la prise de décision est collégiale ; la commission à ses politiques et une approche communautaire et intergouvernementale[5].

  • Le commencement de la vraie histoire :

Un siècle après Berlin, C’est peut-être le moment idéal  pour que l’Afrique fasse l’histoire au lieu de l’endurer. On a constaté que les indépendances délivrées à tour de rôle aux Etats Africains ont été traîtreusement dévoyées. Il fait donc réagir, d’autant plus que les Etats africains n’ont jamais été contre l’union[6]. Devancer  la multiplication des micro-Etats promis à la lutte pour une survie incertaine et à la mendicité chronique[7].

En effet, la négociation est un rapport de force. Ainsi, la faiblesse des pays africains les empêche d’obtenir des termes de satisfaction. Par exemple «  Il y a 10 millions d’habitants à Borkinsa Faso mais le pouvoir d’achat ne représentent que 100 000 ou 150 000 belges ou Français. Donc, ce n’est pas avec ça qu’on va changer la vie. Ce n’est pas impossible. Il faut dire la vérité aux gens et s’entendre entre Africains pour essayer de faire quelque chose. Si la Banque mondiale nous dit «  Réalisez l’Union africaine sinon vous n’aurez pas l’aide » j’applaudirai à cette conditionnalité.

De nos jours, l’Afrique constitue (22)% des superficies émergées du globe. Elle compte plus de 800 Millions d’habitants dont les trois quart ont moins de 25ans. Pourtant, il ne s’agit pas d’une pénurie de ressources. Le nouveau secrétaire générale de l’organisation Amara Easy, considère l’Union Africaine comme une chance Ultime pour faire face à tous les défis de la mondialisation[8].

Les normes et les repères doivent être basés sur des réalités et des valeurs de l’Afrique : Voir dans un premier lieu qui nous sommes. Puis, les intérêts et valeurs : cela, c’est l’identité Africaine qui doit servir de socle, a l’édification d’un programme ou d’un projet de société.

Le professeur Ki-Zerbo dit que «  Si on enlève aux pauvres du Borkina, représente 46% à 47% de la population, d’après les documents du ministère des finances et dont 27% à 28% SONT en dessous du seuil de pauvreté, la culture, que va-t-il leur rester ? Ils n’auront pas la vie, ils n’auront pas la raison de vivre. C’est le cas pour la majorité des Etats Africains.

Ainsi donc, il y a des moments où il faut franchir le pas, comme l’a fait l’Europe. L’union Africaine née en Syrte le 3 Mars () en est le fruit.

Cependant, ce n’est pas encore le moment de la fête, car le chemin est encore long, mais l’Union Africaine permettra à coup sûr aux pays africains de constituer un marché, de permettre la libre constitution des biens, des personnes et des idées, d’agir de concert sur les plans politiques, économiques et Militaires sur l’échiquier et de unifier la voix pour que la surdité ne se généralise plus.

  • L’innovation de l’Union Africaine

Déterminé en juin 2000 à Lomé, au Togo, le sommet extraordinaire de l’organisation de l’unité africaine tenu à Syrte le 2 Mars () aura honoré les engagements pris par les dirigeants africains, il y a un an[9].

Mis à part, la conférence, le conseil exécutif et les comités techniques spécialisés qui existaient déjà dans l’organisation de l’Unité Africaine mais sous une autre appellation, l’innovation de l’Union Africaine[10] aura surtout été :

« Le parlement africain qui a comme but de garantir la participation des peuples africains à l’essor et à l’intégration économique du continent », « La cour de justice l’union », « Les institutions financières, dont une banque centrale africaine ; un fonds ; monétaire africain ; et une banque africaine d’investissement », « Une commission qui assure le secrétariat, composée d’un président, des vices présidents et des commissaires composés par le personnel nécessaire », « Un comité de représentants permanents », et « Un conseil économique social, et culturel ».

  • Bilan de l’Union Africaine

Dans cette partie, on va essayer de dresser un bilan total sur l’action de l’union africaine.  A cet égard, nous traiterons en premier lieu de l’action de l’union Africaine pour se pencher ensuite sur ses réalisations et ses difficultés, avant de tabler sur les perspectives.

  • L’action de l’Union Africaine

 

Dans ce volet on traitera quelques aspects sur l’Union Africaine qui éclairera les lignes qui suivent[11].

 

  • La politique de l’union

Afin de relever ses défis, l’Afrique s’appuie sur l’union Africain, étant un instrument stratégique pour atteindre cet objectif. Elle prend ses forces de plusieurs sources conceptuelles et programmatiques. On cite entre autres :

  • La Charte de l’O.U.A. (1963) et les grandes décisions qui ont jalonné l’$histoire de l’O.U.A. ;
  • Le plan d’action de Lagos (P.A.L) adopté en Avril 1980 par le sommet extraordinaire de l’O.U.A. qui n’a pu connaître un début d’exécution ; la plupart des Etats africains ayant été obligés de s’engager dans des programmes de stabilisation et d’ajustement structurel ;
  • Le Traité d’Abuja adopté en 1961, qui préconise l’intégration économique du continent pour promouvoir le développement ; la mise en place de la communauté économique Africaine sur base des communautés économiques régionales panafricain, de la cour de justice et de l’ECOSOC, la naissance de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples ;
  • La déclaration d’Arusha (1990) sur la participation populaire au développement ;
  • La Conférence sur la sécurité, stabilité, développement et coopération en Afrique (CSSDCA 2000) qui a adopté un mémorandum sur la participation de la société civile, sur la transparence et sur les principes d’action dans quatre domaines clés dénommés « Les quatre calebasses » à savoir : Sécurité collective ;Stabilité : Etat de droit de l’homme, démocratie, etc… Développement : Promotion de la coopération et intégration économique ; et coopération : Les Etats membres doivent agir conjointement et collectivement.
  • Le NEPAD (2001) qui vise à bâtir un partenariat pour le développement entre divers acteurs de la vie nationale d’une part, être les dirigeants africains et la communauté Internationale de l’autre.
  • La diplomatie préventive

L’union Africaine a comme objectif d’instituer une société africaine non conflictuelle. Elle était omniprésente dans toutes les régions en crise, et ce depuis l’époque de l’O.U.A[12].

La négociation ainsi que d’autres moyens pacifiques on toujours été les mots clefs lors des sommets de l’Union Africaine. Cela dans le but d’encourager les états en conflits d’harmoniser leurs points de vue.

Durant les assises du sommet de l’union Africaine tenu à Addis-Abeba, le nouveau secrétaire général de l’O.N.U. Ban KI-MOON qui a rehaussé de sa présence ; a appelé le président Soudanais Omar EL-BECHIR à appliquer ses promesses sur le Darfour et souhaité qu’une force hybride O.N.U-U.A soit déployé dans cette région de l’Ouest du Soudan[13].

Maintes décisions et déclarations qu’ont comme le renforcement de la coopération et l’intégration régionales et sous-régionales, ont été également prises par l’union Africaine pour dissuader toute velléité belliqueuse entre pays d’Afrique[14].

  • Les réalisations de l’Union Africaine

A ce niveau on va essayer de mettre l’accent sur les aspects positifs de l’Union Africaine. Il en existe plusieurs, mais on va se contenter d’étudier trois à savoir : La médiation des conflits, les missions de maintien de la paix ainsi que la coopération avec l’extérieure[15].

  • La médiation des conflits :

A ce propos, l’action de l’union Africaine a donné des résultats intéressants dans le domaine politique grâce à l’élaboration des législations fortes ainsi que des structures coriaces dans la perspective de la réalisation de ses objectifs.

À partir de le 21 mai 2001, date de l’entrée en vigueur de l’union Africaine ; cette dernière embrasse en son sein 53 Etats membres. Ce nombre sera revu à la hausse, osons le croire, car il est des territoires africains qui sont encore sous la houlette  des puissances occidentales. Parmi ces territoires nous pouvons citer : Les îles Chagos (Royaume-Uni) ; L’Ile Sainte Hélène (Base Militaire de Diego Garcia (Royaume Uni) ; Les Iles canaries (Espagne) ; Les Iles Madères (Portugal) ; Les Açores (Portugal) ; La Réunion (France) ; Mayotte (France) ; Ceuta et Melilla (Espagne).

        Il est aussi indispensable que le Maroc, membre fondateur de l’Organisation de l’Unité Africaine, qui s’est retiré en 1984 à la suite de l’admission de la république Arabe Sahraouie Démocratique, rejoigne l’union Africaine.

En ce qui concerne les efforts de l’Union Africaine pour la résolution des conflits. Il est utile de rappeler la multiplicité des conflits entre les Etats membres de l’Union Africaine, notamment, les guerres civiles qui ne cessent de déchirer l’union souhaitée. A cet égard, l’Union Africain ne se lasse pas, orchestrée par sa recherche passionnée de la paix à travers la négociation et d’autres moyens pacifique, elle fait de son mieux pour résoudre les problèmes africains[16]

C’est le conseil de paix et de sécurité de l’union Africaine qui se charge  des questions relatives à la résolution des conflits qui divisent le continent noir. Elle est installée depuis 2004 et est composé de 15 Etats membres nommés pour un mandat (10 pour 2 ans, 5 pour 3 ans) et choisis selon une répartition géographique. Il a comme mandat :

  • La prévention des conflits et la médiation par Le groupe des sages, composé de cinq personnalités éminentes ;
  • Moyen de prévention et de planification, un système continental d’alerte rapide et un comité d’Etat-major ;
  • Moyens de gestion des crises. Une force Africaine en entente, constituée de capacités des brigades régionales, à mettre en place d’ici 2010. Une feuille de route a été adoptée en mars 2005. dans ce cadre, cinq ateliers techniques sont programmés. Il existe aussi depuis le 13-14 octobre 2004, un centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) basé à Alger[17].
  • La médiation Ethiopie-Erythrée qui a abouti aux accords d’Alger de décembre 2000 et à la décision de la commission d’arbitrage rendue à la Haye en Avril 2002 ;
  • Aux Comores, l’accord du 20 décembre 2003 (Rôle de l’O.I.F) ;
  • Le règlement de la crise en Cote d’Ivoire, notamment avec la médiation qui a été confiée au président Mbéki fin 2004 ;
  • La présidence Nigériane (2005) a conduit avec ténacité les négociations politiques pour un règlement de la crise du Darfour ;
  • De même, les élections présidentielles en Guinée Bissau, la transition en Mauritanie, ont fait l’objet de la mission et d’un suivi(*[18]).
  • Les Missions de Maintien de la Paix

  Le conseil de paix et de sécurité est déjà présent sur certains conflits : Premier envoie d’une force africaine au Burundi avant le passage sous-casque bleus, actuel déploiement au Darfour d’une importante mission d’observation du cessez-le-feu de l’union Africaine. Avec l’African Mission In Soudan (A.M.I.S.), volonté de s’impliquer dans le désarmement des F.D.L.R. dans l’Est de la R.D.C. ou via l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) en Somalie[19]

  Jamais l’union Africaine n’a joué un rôle aussi important qu’en 2007 dans la résolution des conflits africains qui défient la volonté collective de la communauté internationale[20].

Afin de montrer de plus en plus les missions de maintien de la paix de l’Union Africain on a décidé de mettre le projecteur sur le cas du SOUDAN.

          Au Darfour Soudanais, la force africaine de maintien de la paix (AMIS) est déployée depuis 2004 dans une région en proie à une guerre civile commencée en 2003 et qui compte 200.000 morts, pour protéger les populations civiles malgré un important défi de financement et de soutient logistique, sans mentionner ses initiatives perpétuelles pour ramener les parties prenantes à la crise aux négociations, en vue d’un règlement à l’amiable.

L’AMIS compte 7000 hommes, venus d’une vingtaine de pays, essentiellement du Nigeria, du Rwanda, du Sénégal et de l’Afrique du Sud. Mais elle n’arrive pas elle n’arrive pas à contenir la violence car mal équipée et sous financés. La communauté Internationale tente de convaincre Khartoum d’accepter une force de l’ONU pour prendre la relève de l’AMIS, ce que Khartoum a jusque là refusé.

  • La Coopération avec l’Extérieur

Consciente du rôle important du partenariat, surtout avec des partenaires de taille tels que le G8, la Chine, la France, l’Union Européenne (U.E), les Nations Unies,… L’Union Africaine n’a pas hésité de collaborer avec ces agents extérieurs afin de réaliser certains de ses objectifs principaux.  

  • L’Union Africaine et le G8 

 La relation U.A-G8 se caractérise par une demande permanente de soutien des pays les plus industrialisés au pays pauvres d’Afrique pour soit soutenir les opérations de maintien de la paix ou d’apporter de l’aide humanitaires dans de régions en crises, ou encore financer les plans de développement pour l’Afrique.

Le G8 a annoncé le vendredi 08 juin 2007, qu’il dégageait 60 milliards de dollars pour combattre, en priorité sur le continent Africain, le SIDA, la tuberculose et la malaria[21]

  • L’Union Africaine et la chaine 

Depuis plus de 10ans, les spécialistes des questions de développement et d’autres penseurs  se réfèrent régulièrement aux dragons d’Asie du Sud-est pour critiquer le refus du continent à se développer.

Ces critiques sont objectives et bien fondées. Chaque observateur qui s’intéresse au continent noir se pose la question et fait la comparaison entre ces pays d’Asie qu’avaient dans les années soixante le même niveau de développement que certains Etats africains. Cette comparaison s’avère parfois exagérée. Mais il faut reconnaitre que ces pays ont démontré que le sous-développement n’est pas une fatalité. 

La chine est considérée comme un véritable exemple à suivre[22]. C’est un pays qu’a fait de la volonté politique, le travail et le patriotisme ; une devise pour le développement. On peut dire que c’est la formule magique de ce géant dont la foudroyante croissance économique est admirée ou jalousée à travers le monde que l’Afrique  l’Afrique entend bâtir un partenariat stratégique de coopération et d’amitié[23].

Si aucun modèle de développement n’est mécaniquement transplantable (chaque région du monde ayant ses propres valeurs et coutumes), les dirigeants africains se réfèrent de plus en plus volontiers à l’exemple Chinois. Le modèle Chinois de développement a été une fois de plus largement loué là l’occasion de la troisième conférence du forum de coopération Chine-Afrique qui s’est tenue à Pékin, signe évidant de l’importance que les dirigeants du continent attachent désormais à la coopération avec Pékin : le niveau de la participation. Ils étaient plus d’une quarantaine des chefs d’Etats et des gouvernements à prendre part à la rencontre, plus que souvent lors des sommets de l’Union Africaine[24]

  • L’Union Africaine et la France :

La coopération entre la France et l’Afrique s’offre  comme un atout substantiel  pour le continent noir. Cette coopération se déroule à travers quatre canaux à savoir ; Dans le système des Nations Unies et la résolution des crises ; Dans le cadre de l’union Européenne en matière de paix et de sécurité ainsi que dans le domaine du développement ; Dans le cadre du G8 et ; et a titre Bilatéral[25]

  • L’Union Africaine et L’Union Européenne

      L’Europe et l’Afrique entretiennent des relations qui se vivent à travers trois canaux. On a d’abord les relations bilatérales que certains Etats membres de l’U.E cultivent avec leurs anciennes colonies ; ensuite, les accords de coopération su développement ou de coopération commerciale entre l’U.E et les Etats africains ; enfin, plus récemment, s’est développé un lien entre l’U.E et les Organisations régionales et sous-régionales Africaines. Dès lors, envisager la politique Européenne en Afrique revient à distinguer entre ces différents niveaux qui se télescopent ou se renforcent sur le financement des opérations de maintien de la paix.

En terme prospectif, ce tour d’horizon non exhaustif peut se clore par l’évocation de la facilité de soutient à la paix pour l’Afrique d’un montant de 250 millions d’Euros mis à la disposition de l’union Africaine par l’Union Européenne. Elle doit permettre le financement des opérations de maintien de la paix, organisées par l’U.A elle-même ou par les organisations sous régionales.

 Cette facilité résulte d’un dialoguez politique et permanent entre l’U.E et l’U.A. Elle renforce la capacité de s’approprier de la gestion de ses crises et vient en renfort des nombreuses initiatives prises par la communauté internationale pour désarmer et réintégrer les multiples acteurs de guerres et pour réhabiliter l’Etat africain gangrené par la mauvaise gouvernance, l’absence de démocratie et la rupture du contrat social.

Tout ce qui précède justifie à suffisance la relation Europe-Afrique qui s’est manifestée par le dernier sommet Europe-Afrique de Lisbonne sur les accords de partenariat économiques (les fameux APE) que voulait imposer à l’Afrique, les Européens.

Au sujet des APE, il sied d’opiner avec Abdoulaye WADE que la commission de l’U.E a pressé les Etats Africains de signer, avant le 31 décembre 2007, de nouveaux accords de partenariat économique. Ce nouvel instrument de coopération multilatérale est censé prendre le relais des accords de Cotonou qui depuis sept ans, accordaient aux quarante six Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (les ACP), un régime dérogatoire au principe de libre échange et des préférences commerciales unilatérales.

En absence de signature de ces nouveaux accords, ce serait le vide entre l’U.E et l’Afrique. Cette perspective et doublement catastrophique car, le dispositif qui sert de base à l’aide Européenne, disparaît avec les accords de Cotonou[26].

Des subtiles controverses sur les Ape-Apd ont remis en cause la traditionnelle relation Europe-Afrique qui était beaucoup plus caractérisées par le paternalisme.

  • L’union Africaine et les Nations Unies

La coopération entre l’Union Africaine et les Nations Unies se déroule en général par l’intermédiaire des institutions spécialisées des Nations Unies. L’O.N.U intervient aussi dans le cadre du maintien de la paix en Afrique par des missions qu’elle envoie dans des régions en crise. Cette intervention se fait généralement à la demande de l’U.A qui, faute de moyens, se trouve obligée de passer le relais à l’O.N.U[27]

  Les différentes missions des Nations Unies en Afrique ou des missions conjointes UN/ONU contribuent au retour de la paix. C’est le cas de la MONUC en République Démocratique du Congo, ou d’UN/AMIS.

Ayant traité les réalisations de l’Union Africaine, il s’avère judicieux d’étudier à présent les lacunes  de l’organisation panafricaine.

  • Lacunes et difficultés rencontrés

 L’Union Africaine, «  lueur d’espoir des africains », semble être perdu dans le dédale qui risque de ralentir son action. Pour mieux cerner cette problématique, nous allons étudier trois lacunes qui empêchent  le développement de l’Afrique à savoir ; les conflits armés, les différends de leadership ainsi que la problématique des financements de l’Union Africaine. 

  • Les conflits armés

Alors que le développement est un processus long et endogène, l’Afrique est le continent des conflits, de l’urgence et des tsunamis silencieux. Les questions de sécurité sont devenues prioritaires. La sécurité est l’état d’un sujet (individuel et collectif) qui s’estime non menacé ou dispose de capacités de réponses face à des dangers réels ou anticipés. Elle est un bien public mal assuré du fait de la faiblesse, voire de la disparition des forces de police, d’armées et de justice garantissant le respect des droits civils et politiques. L’insécurité prend des formes multiples, dont les plus extrêmes sont les conflits armés. Ceux-ci diffèrent selon leur intensité, leur durée et leur extension territoriale. Ils peuvent être infranationaux, internationaux ou régionaux[28].

L’Afrique est devenue le continent où le nombre de victimes du fait des conflits armés est le plus élevé au monde, même si on note un certain recul de la conflictualité.

Depuis 1990, 19 conflits majeurs africains ont été localisés dans 17 pays, dont un seul « classique », c’est-à-dire opposant deux États (Éthiopie-Érythrée). La baisse du nombre des conflits majeurs en Afrique entre 1990 et 1997 a fait place à une reprise entre 1998 et 2000 (11 conflits par an), puis à une réduction depuis 2001 (cinq conflits par an en moyenne). En 2006, le spectre des conflits continue de hanter la République démocratique du Congo (RDC),          la Côte d’Ivoire, la Somalie, l’Érythrée et l’Éthiopie ainsi que le Darfour, avec une extension au Tchad voisin. S’expliquant largement par le sous-développement et par l’exclusion, les conflits sont, à leur tour, des facteurs d’insécurité et de sous-développement traduisant l’existence de cercles vicieux et de trappes à sous-développement et à conflits[29].

Certains conflits sont à la fois gouvernementaux et territoriaux (à l’image du Soudan en 2004).

Selon plusieurs auteurs, aux conflits idéologiques des anciennes guerres fondées sur des doléances auraient succédé des conflits davantage prédateurs et captateurs de rentes ayant une dimension ethnique (Collier, Hoeffler, 2000). Cette thèse de la nouveauté des conflits armés et du rôle des facteurs économiques est controversée (Ballantine, Sherman, 2003 ; Kalivas, 2001 ; Marchal et Messiant, 2002). Elle aurait le tort à la fois d’agréger des conflits de natures différentes et de penser la rupture alors qu’il y aurait continuité historique.

Les conflits armés sont des catastrophes anthropiques. Il y a risque systémique dans la mesure où il y a interdépendances entre facteurs pluriels, où les réponses des agents conduisent à accroître la crise à un niveau collectif et où les régulations sont défaillantes. En outre, les phénomènes peuvent faire tâche d’huile à une échelle infranationale ou transfrontalière[30].

Ce risque systémique résulte de la combinaison de quatre facteurs ; Le premier est Structurel,

De sous-développements, caractérisés par la vulnérabilité et par l’exposition au risque des populations ayant une faible résilience du fait d’une insuffisance de disponibilité, de défaillances de marchés, d’absence de droits et de capacités ou de dysfonctionnement dans l’allocation des ressources. Quant au deuxième, il concerne,  Les Chocs conjoncturels, exogènes ou endogènes Liés à des événements subits et subis conduisant à une forte perturbation du système et à une propagation non régulée. Puis vient, le facteur Institutionnel et politique, Caractérisé par des absences ou des défauts de prévention (cellule de veille, systèmes d’alerte) et de régulation, par une instrumentalisation (des jeunes sans emploi, du religieux ou de l’ethnicité)[31].Enfin, Informationnel, qui met l’accent sur  crise paroxystique répond toujours à une défaillance de l’information et à de la propagande portée par les pouvoirs et les medias.

Ainsi donc, on peut estimer que l’Afrique connaît une baisse de la conflictualité depuis le début du XXIe siècle, mais elle demeure le continent où le nombre de victimes, du fait des conflits armés, est le plus élevé. Dans un contexte de mondialisation et de fin de la guerre froide, les conflits armés ont changé de nature. Il y a débat pour savoir quel rôle jouent les facteurs économiques à côté d’autres déterminants, quelles sont les conséquences économiques des conflits et comment prévenir les conflits et en gérer les sorties. Dans cette partie on a  essayé d’analyser l’interdépendance entre les trappes à conflits, l’insécurité et les trappes à sous-développement[32].

  • La pénurie des ressources financières

La structure coriace de l’Union Africaine est censée être un vrai levier du développement du contient. Malheureusement, elle constitue encore un créneau de la vulnérabilité sociale et économique qui s’exprime par la carence des capitaux nécessaire à la réalisation des objectifs.

Parmi les causes de la faiblesse économique de l’Union Africaine, on trouve le manque de payement des cotisations des Etats membres de l’organisation. Cette désolante situation gèle malheureusement le fonctionnement de cette organisation et retarde de décollage du continent.

 Pour son décollage du NEPAD, il faut au moins 22 milliards de dollars Américains mais, faute des moyens, ce programme socio-économique du continent n’est pas toujours lancé. Un autre problème est le départ des initiateurs du Nepad (OBASANJO du Nigeria) ainsi que la fin du mandat des présidents MBECKI et WADE risque de faire resurgir la crainte de voir ces pères fondateurs, emmené avec eux, ce vaste projet.

  • Différends de leadership

 Le leadership peut se définir par la relation dans laquelle une personne (le chef) influence d’autres personnes (les subordonnées) pour qu’elles travaillent ensemble et de plein gré à des taches liées les unes des autres afin d’atteindre les objectifs souhaités, par le chef et par le groupe[33].

Il peut également se définir comme la capacité de convaincre les autres gens à suivre les objectifs poursuivis avec enthousiasme, ce qui exige une poussée  individuelle.

Au sein des organisations internationales, la question de leadership pose problème en vertu du principe d’égalité souveraine entre Etats (Un Etat, une voix). Dans certaines organisations internationales, cette règle est tempérée par une autre « La proportionnalité » qui, tout en admettant la représentation égale, ne fait pas obstacle à ce que le nombre des voix de chaque membre varie selon sa capacité de participation au budget de l’organisation. (Exemple de la Banque Mondiale). Dans ce cas, on parle de vote pondéré[34].

       Dans le système de l’O.U.A., pour remédier aux conflits de leadership, la constitution envisageait que chaque Etat était déterminé en fonction d’un barème établit. Aucun Etat ne pouvait participer à plus de 10% du budget annuel de l’organisation. Cette mesure évitait la suprématie d’un Etat membre qui pourrait se fonder sur sa participation influente au budget.

     Dans le cadre de l’Union Africaine, plusieurs chefs d’Etats et des gouvernements se disputent la place de leader au sein de l’organisation panafricaine. Cette place est réclamée par au moins cinq Etats[35] qui payent régulièrement les cotisations, soit 75% du budget de l’Union Africaine et le Sénégal.

Cette question de leadership crée une divergence des points de vue sur la marche à suivre « Afrique politique ou Afrique Economie ». Et, cette situation retarde le décollage de l’Union Africaine qui se veut porteuse des solutions.

  • Perspectives de l’Union Africaine

A la lumière de ce qu’on a vu précédemment, on déduit que l’Union Africaine souffre de plusieurs maux. C’est en vertu de cela que nous allons proposer des portes de sorties afin de remettre le train africain sur les bons rails.

  • Les perspectives sur les questions prioritaires

Dans ce volet, on s’intéressera à une projection des perspectives sur certaines questions africaines qui font couler beaucoup d’encre et de salive. Il s’agit des fameux APE, de la question des Etats-Unis d’Afrique ainsi que les questions humanitaires et le Sida.

A cet égard on mettra le projecteur sur certaines questions qui tiennent en haleine plusieurs observateurs du continent noir. Il s’agit des fameux APE, de la question des Etats-Unis d’Afrique ainsi que les questions humanitaires et le Sida[36].

  Maintes sont qui croient que l’idée des Etats-Unis est une invention de Mouammar El Kadahfi. Or, l’idée est EN principe le fruit du panafricanisme dominée par la pensée de retournée en Afrique (idée Messianique des esclaves) qui a eu comme corollaire la création du Liberia et de la Sierra Leone.

Jaloux de leur souveraineté et de leurs indépendances nouvellement acquises, cette idée du panafricanisme connaitra plusieurs interprétations dans son application.

Trois courants ou tendances se sont développés dirigés par Kwamé N’Krumah (Courant radical), Félix Houphouët Boigny (Courant du continentalisme) t la conception de Léopold Sédar Senghor.

Ils pensaient respectivement ; passer à l’unité du continent (1è courant), Refuser cette idée en vertu des disparités et dissemblances des peuples d’Afrique (2è courant) et créer des regroupements régionaux pouvant aboutir à la création des Etats unis d’Afrique. Cette dernière approche a été soutenue par les dirigeants Africains et a abouti à la création de l’O.U.A.[37]

C’est au somment d’Accra (juin 2007) que le  guide de la révolution Libyenne Mouammar Kadhafi a relancé la question des Etats-Unis d’Afrique.  Il soutenait et défendait l’idée d’un gouvernement africain comprenant une quinzaine des portefeuilles, dont la défense ; les affaires étrangères et le commerce extérieur.

Le Sénégal, le mali et le Burkina Faso ont d’ores et déjà inscrits dans leurs constitutions respectives, la possibilité d’opérer des cessions de souverainetés au profit de l’Union Africaine[38]alors que d’autres par contre plaident par une approche gradualiste, basée en premier lieu sur le développement des CERs (Afrique du sud, Nigeria,…)

Eu Tenant compte de tout ce qui précède, nous estimons  que l’idée de la création des Etats-Unis d’Afrique est à placer dans la perspective considérant la situation politique, économique et sociale du continent africain.

L’Afrique dispose d’énorme richesse hydraulique, et forestière. Cependant, il ne contribue qu’à 3.5%  du commerce international.  Il est donc préalable qu’une prise de conscience des dirigeants africains précède toute union des états qui posent encore certaines questions relatives notamment à la nature de cet état à créer[39].

L’Union Africaine vient d’ajouter trois idées nouvelles qui veulent que l’Afrique entre dans la mondialisation ; la participation des hommes, femmes, jeunes (société civile) et le droit d’ingérence humanitaire. Cette idée se met en lumière l’envie  l’Union Africaine de réaliser l’intégration économique du continent censée relever le niveau de vie des peuples d’Afrique.

En fonction  de perspectives, il est primordial  que l’Afrique passe préalablement à l’intégration qui doit être effectuée nécessairement  au niveau des états, des sous régions, des régions, entre les régions et enfin au niveau de l’Union Africaine.

L’attient de cet objectif,  permettra donc, de doter à l’Union Africaine des moyens nécessaire susceptible de faire évoluer l’Afrique jusqu’à l’unité politique telle que souhaité Maamar el Gueddafi.

Quant aux Accords de Partenariat Economique (APE), le  dernier sommet Europe Afrique tenu à Lisbonne le 6 décembre dernier, la question des APE a provoqué des polémiques entre l’Afrique et l’Europe. Ces nouveaux accords remplaceraient les accords de Cotonou ; dispositif qui serait à la base de l’aide Européen avec comme objectif, l’augmentation des exportations de l’Afrique vers l’Europe. Cet objectif a été malheureusement inversé à l’ordre de 6,5% au profit de l’Europe.

 

Conclusion

Les pays Africains ; avec comme Leader, Abdoulaye WADE du Sénégal, ont refusé les APE pour plusieurs raisons. Par ces APE, l’Europe veut changer de partenaire. De l’Union Africaine, elle veut traiter distinctement avec chacune des cinq régions (la désintégration au lieu du renforcement de l’Union Africaine). Ensuite ces APE prétendent démanteler les protections tarifaires et instaurer une parfaite égalité de compétition entre des économies Européennes et Africaines totalement asymétriques alors que els Etats Africains tirent leurs recettes des droits de douane.

En termes de perspectives, il est urgent  que l’alliance Europe/Afrique envisage une autre alternative pour relever le niveau économique du continent.

La proposition du Président WADE sur les accords de partenariat au développement (APD) qui englobent et dépassent le cadre strictement commercial, semble être une porte de sortie juste et équitable.

Certains analystes pensent que le monde sera dominé par un Quatuor USA-Brésil-Chine-Inde en excluant l’Europe. Un tandem Europe-Afrique pourrait faire mentir cette prévision. Selon les prospections, l’Europe, avec ses faiblesses en terme de compétitive et de déficit démographique, aura besoin de 20 millions d’immigrants et, l’Afrique présente des déséquilibres structurels liés à la nature même de son économie. Le tandem Europe-Afrique peut aboutir à une alliance stratégique, mettant en commun la science, la technologie, le savoir faire, les capacités financières de l’Europe, le potentiel humain et les immenses ressources de l’Afrique.

Ces APD résoudraient les problèmes comme l’immigration clandestine massive des noirs vers l’Europe car, ces africains trouveront des emploies chez eux et ne seront plus obligés d’affronter les eaux à leurs risques et péril suite à des économies dissymétriques.

Concernant, les questions humanitaires et le sida, multiples sont les problèmes qui préoccupent l’OUA. Cette dernière même avec un ensemble de législations peine à trouver le remède.

Les évaluations sont de 3 millions de réfugiés et 20 millions des déplacés dont la plupart d’entre eux vivant dans des conditions pénibles, sans assistance appropriée.

Dans l’Union Africaine, c’est la cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui a pour missions de veiller au respect de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

D’après Amenstey International, la signature de plusieurs accords de paix a donné comme résultat la diminution de conflits armés en Afrique, mais cela a laissé des traces indélébiles au niveau des droits humains ;y compris les meurtre, viols et d’autres formes de services sexuels ; ont encore été perpétrés dans plusieurs notamment au Burundi, e, Cote d’Ivoire, en RDC, au Soudan, au Tchad,..

 Les réfugiés et les déplacés ne bénéficient pas de l’aide nécessaire pour couvrir leurs besoins essentiels risquant en outre de subir des graves atteintes aux droits fondamentaux. Celles-ci restaient généralement impunies malgré les efforts déployés. Des nombreux défenseurs de droits humains, des journalistes, des opposants politiques sont la cible des manoeuvres de harcèlement, d’agression, de placement illégal en détention et d’assassinat pour avoir critiqué leurs gouvernements ou dénoncé des violations des droits humains[40]

Les efforts de l’Union Africaine n’ont pas résolu voire diminués ce phénomène. Il est donc impérieux que l’ensemble des organismes régionaux dont le parlement africain, le conseil de paix et de Sécurité de l’Union et le MAEP mettent de leur influence globale sur le respect des droits humains avec fermeté dans l’application des principes définis par l’Union Africaine el la matière.

La volonté de réduire le taux de prévalence du VIH SIDA d’au moins 20% parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, et de d’aider pour la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant à 80% des femmes enceintes ; a été exprimée lors du sommet d’Abuja en Mai 2004.

Les décisions politiques envisageaient même la réduction des tarifs et des taxes sur les médicaments essentiels utilisés dans le traitement de cette épidémie, le non stigmatisation qui touche les personnes vivant avec le VIH et le soutien des Etats à au moins cinq millions d’orphelins du Sida ; ont aussi été prises lors de ce sommet.

En termes de perspective, une mise en œuvre effective du plan stratégique de lutte contre le Sida, rédigé par la commission avec le concours de tous les organismes nationaux de lutte contre le Sida, s’affichera comme une solution aux graves problèmes sanitaires que connaît l’Afrique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plan

Analyse des groupements régionaux en Afrique : de l’organisation de l’Union Africaine à l’Union Africaine.

I)- De la coopération à l’intégration

1)- le commencement de la vraie histoire

2)-l’innovation de l’Union Africaine

II)- Bilan de l’Union Africaine

1)- l’action de l’Union Africaine

*la politique de l’Union

*la diplomatie préventive

2)-les réalisations de l’Union Africaine

*la médiation des conflits

*les missions de maintien de la paix

*la coopération avec l’extérieur

3)- lacunes et difficultés rencontrés           

4)-perspectives de l’Union Africaine

Conclusion

 

[1] De l’OUA à l’UA : une page de l’histoire de l’Afrique est tournée, p : 30-31

[2] L’OUA : 40 ans d’histoire, http://m.rfi.fr

[3] De l’Organisation de l’Unité Africaine(OUA) à l’Union Africaine : 50 ans de marche vers l’unité africaine. Site du partenariat Afrique-UE.

[4] Ainsi, à l’époque de l’O.U.A, l’exécutive était représenté par l’autorité, qui permet au secrétaire général d’avoir la capacité  de prendre des décisions au cours des dernières années. Le Secrétaire général et le Secrétaire généraux adjoints élus, la mise en œuvre des décisions des chefs d’Etats et une approche purement intergouvernementale.

[5] Acte constitutif de l’Union Africaine ; article 2.

[6] L’UA, mode d’emploi. Site du RFI. Http : //m.rfi.fr

[7] D’après le professeur Ki-Zerbo, les pays africains n’ont pas pris en considération les conditions essentielles pour améliorer le quotidien de leurs populations désemparées.  D’ailleurs, si nous  insistons  sur une négociation bilatérale avec les institutions et les pays de l’extérieur, jamais nous n’aurons des conditions conformes.

[8] La Démocratie de l’ONU en Cote d’Ivoire. Du « Machin » de De Gaulle au bras armé de la françafrique. Calixte Baniafouna. Institut de Recherches et d’Etudes Africaines(IREA) l’Harmattan.

[9] La transformation de l’organisation de l’unité africaine en union africaine. Afrique Relance, vol, 15. Octobre 2001, p : 22.

[10] De l’Organisation de l’Union Africaine à l’Union Africaine, Claude Biao, publié dans les articles « voyages et découvertes » de Claude Biao le 25 avril 2013.

[11] Acte constitutif de l’Union Africaine.

[12] L’organisation panafricaine a toujours joué le rôle du pompier en Afrique. Cela se fait par l’envoie des émissaires de l’union africaine dans l’espoir d’apaiser les hautes tensions entre belligérants. Cette diplomatie préventive de l’union Africaine est une coopération qui a pour but  le maintien conservatoire, non coercitive menées sur base d’un consensus dès qu’un conflit mineur est cerné. Cela se caractérise ainsi par l’envoie des missions de maintien de la paix si besoin il y a.

[13] http://www.french.xinhuanet.com/french du 28 janvier 2008.

[14] La France en Ethiopie et auprès de l’UA, site de l’ambassade de France à Addis Abeba.

[15] Union Africaine : rôle, influence et limite de l’organisation par africaine, à l’heure de son sommet. Thierry Gorcim, Eric Laurent. Site de France culture.

[16] Ces efforts de résolution des conflits sont réalisés dans le cadre de l’envoie des émissaires de l’union Africaine (L’exemple de l’envoie de KOFI ANNAN au Kenya) et de maintien de la paix là où la situation est préoccupante.

[17] Plan stratégique de la commission de l’union africaine, op ;cit p :21.

[19] Idem

[20] Plan stratégique de la commission de l’union africaine, op cit p :20

[21] GBADAMASS,F, « Panafricanisme développement » in EDITO du vendredi 8 juin 2007, voir www.edito.com

[22] Sn, « la coopération Chine-Afrique » in l’essor n° 15823 du 6 novembre 2006. Voir lemali.fr

[23] L’Union Africaine, mode d’emploi. Site du RFI. http://m.rfi.fr

[24] Sn, « la coopération chine-Afrique » in l’essor n° 15823 du 6 novembre 2006. Voir lemali.fr.

[25] Plan stratégique de la commission de l’Union Africaine, mai 2004, mis à jour le 04/10/2006

[26] WADE,A, « coopération Afrique-Europe : contre les Ape je propose les Apd » in le Monde. Le quotidien du lundi 13 novembre 2001.

[27] FALA,M, union africaine quatre ans après : problèmes et perspectives, TFC en RI, UNILU,F,S,S,P,A.

[28]L’Union Africaine : fondements, organes, programmes et actions. Guy Mvell , l’harmattan 2007, p : 127-128.

[29] Historique de l’Union Africaine et ces aspirations. www.ammafricaworld.net

[30] Idem.

[31] Les enjeux de l’Union Africaine, mémoire on line, Adingra Prince-Florent Menzan , cote d’ivoire

[32] L’Union Africaine : création, objectifs et principes. Publié le 1er Novembre 2012 sur www.ammafricaworld.net

[33] (MUKENDI, M, Notes du cours de fonction de commandement, I.S.E.S, L2 ISGEA, 1993-1994.

[34] LUNDA, B, Op Cit  p : 78.

[35] Ces cinq Etats sont : l’Egypte, la Libye, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Algérie.

[36] L’Afrique, mythes et réalités d’un continent. Rémy Bazenguissa et Bernard Nantet ; Collection « Documents », p : 183.

[37] MENZAN, A.F.,Op.Cit

[38] GOMEZ,V ET FIDIEK,E.

[39] L’Afrique, terre d’espérance ? Amouzouvi Maurice Akakpo et Ibrahima Baba Kaké, avant propos « l’Afrique, mythes et réalités » p :11-12.

[40] AMNESTY INTERNATIONALE, « situation actuelle du continent africain » in communiqué de presse.

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